Détenu arbitraire de Gdeim Izik, et condamné à un quart de siècle de prison : Lamine Haddi entre la vie et la mort !
Décidemment, rien n’arrête l’occupant marocain dès qu’il s’agit pour lui de briser la volonté inaltérable des résistants sahraouis qui continent de se battre bravement, et d’endurer toutes les formes de sacrifices, pour arracher leur droit à la dignité et à l’indépendance.
L’horrible, inhumain et monstrueux martyre que vit la pauvre mère du détenu d’opinion Mohamed-Lamine Haddi cristallise on ne peut mieux cette forme de vengeance marocaine l’endroit des populations civiles et désarmées. En compagnie e sa fille, et sœur de ce détenu, condamné à 25 et interminables longues années, elle est obligée de parcourir près de 2000 kilomètres pour rendre visite à son fils, détenu au niveau de la prison de Tifelt2.
Mais, peut-on imaginer pire souffrance, et vengeance plus machiavélique, que le fait de priver cette maman éplorée e voir la pupille de ses yeux après avoir accompli un parcours aussi long et aussi éprouvant ? la réponse devrait sans doute être négative.
Elle le serait en effet avec des tortionnaires moins impitoyables que l’avaient été les nazis dans les camps de concentrations durant la seconde guerre mondiale.
Elle ne l’est pourtant pas avec les occupants marocains. Ils poussent le sadisme jusqu’à permettre à cette mère éplorée de caresser le fol espoir de voir, d’entrevoir enfin son fils. Ils le font, toute honte bue, avant de claquer violemment la porte métallique de cette prison à la face de cette maman qui a mis au monde un héro, mais un martyre aussi.
Mohamed Lamine Haddi est en grève de la faim depuis une cinquantaine de jours. Sa vie ne tient désormais qu’à un fil. Sa mère, une fois de plus empêchée de le voir ce dimanche, a interpellé toutes les instances internationales, à commencer par l’ONU, ainsi que les croissants et croix rouges internationaux.
Le Maroc doit absolument céder. L’on se trouve bel et bien en face d’un cas typique e non-assistance à personne en danger.
Le cas de Claude Mangin, épouse du célèbre détenu sahraoui Naâma Asfari, interpelle aussi la conscience de l’humanité entière. Elle aussi a été « punie » de cette manière immorale vile. Citoyenne française, elle a té empêchée à maintes reprises d’entrer en territoire marocain sans la moindre raison et, partant, de voir son. Même sa grène de la faim d’un mois n’a pas fait fléchir ces monstres tortionnaires à visages humains. Le ca de Geim Izik est portant d’une clarté accablante.
Lassés du joug colonial marocain, et des promesses non-tenues de la communauté internationale, des citoyens sahraouis ont décidé de protester pacifiquement en quittant leurs demeures, dans les territoires occupés, pour établir un campement sommaire. Gdeim Izik a été une formidable gifle à la face du Maroc et de son entreprise coloniale. Ce camp a mis a nu les mensonges éhontés de Rabat, et prouvé à la planète entière que c’est tout le peuple sahraoui qui se bat pour son indépendance, et qui se tient derrière son seul et unique représentant, le front Polisario.
Le démantèlement de e camp, imputé aux forces d’occupation, lourdement armées, a viré au bain de sang. Des détenus pacifistes, l’image de Mohamed-Lamine Addi et Naâma Asfari ont été accusés à tort de ces crimes commis par les services de sécurité marocains, histoire de faire d’une pierre deux coups en « masquant ces homicides volontaires » tout en « neutralisant ces très dynamiques militants indépendantistes.
Claude Mangin Asfari, loin de se lasser, et de se laisser abattre, compte revenir fermement à la charge dès que les conditions sanitaires le lui permettront de nouveau. La torture n’a pas fait plier Naâma Asfari. Sa remise en liberté, ainsi que celle de tous les détenus d’opinion sahraouis, devient une revendication essentielle…..
Mohamed Abdoun