«Les pouvoirs publics, comme le secteur privé, affichent une grande volonté de renforcer l’écosystème entrepreneurial en Algérie. Nous constatons qu’il y a des avancées notables en termes de législation, diversification des mécanismes de financement pour la création des TPME et Startups en Algérie, la création des incubateurs au sein des universités à travers le territoire national », affirme Mourad Bergheul consultant en entrepreneuriat. Aujourd’hui, dit- il, « l’écosystème de soutien à l’entrepreneuriat est indispensable, il est considéré comme un accord de collaboration par lequel les institutions combinent leurs ressources, leurs capacités et leurs et services pour offrir une solution cohérente et orientée aux expressions de besoins des porteurs de projets ». Son bon fonctionnement est considéré comme «un réseau hautement connecté qui permet aux institutions et organismes de créer de la valeur qu’aucune d’elles n’aurait pu créé seule ». Un écosystème bien géré «améliore nettement la gestion des interdépendances critiques pour augmenter les bénéfices ou réduire les coûts ». Les organisations de soutien à l’entrepreneuriat tels que les incubateurs, les accélérateurs, les fonds de capital-risque, les réseaux d’investisseurs providentiels, les espaces de coworking et les plateformes de financement participatif «doivent travailler et conjuguer leurs efforts de plus en plus ensemble pour fournir des services personnalisés aux entrepreneurs et aux porteurs de projets », préconise le consultant.
Pour améliorer leur efficacité et leur efficience, ces structures «doivent d’abord comprendre la nature de l’écosystème entrepreneurial auquel elles appartiennent ».
En conclusion, M. Bergheul affirme que « les éléments pour créer un écosystème innovant, compétitif et efficace sont certes réunis, mais reste à renforcer la synergie et de travailler en intelligence collective pour arriver aux résultats escomptés ».
Mohamed Ait Said