Diplomatie algérienne : Intense activité en 2021
Depuis l’indépendance, la diplomatie algérienne a joué un rôle important de médiation pour la résolution des crises et conflits internationaux et régionaux, en s’appuyant sur un nombre de fondements et principes qui constituent la doctrine de sa politique extérieure, comme la constance de ses positions, la non ingérence dans les affaires intérieurs des pays et le règlement des conflits par les voies pacifiques.
Passée par une période de léthargie, le redéploiement de la diplomatie algérienne et son retour au premier plan s’est imposé comme une réalité incontestable, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a confié le portefeuille des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger au chevronné Ramtane Lamamra.
« La diplomatie algérienne, désormais clé de voûte de la nouvelle Algérie, a connu, en 2021, une intense activité suite à son redéploiement sur les plans africain et arabe pour contribuer à la résolution des crises notamment en Libye et au Mali », rappelle à cet effet l’APS.
La diplomatie algérienne s’est d’abords distinguée par ses positions en faveur d’un règlement politique de la crise dans une Libye qui sombre de plus en plus dans le chaos, cela fait dix ans déjà.
Le refus de toute ingérence étrangère, a tout été réaffirmée par l’Algérie qui appelait les différentes parties à « œuvrer pour l’édification d’institutions légitimes et unies ».
Notre pays a d’ailleurs organisé en août dernier, la réunion ministérielle des pays du voisinage libyen.
Aussi, chef de file de la médiation internationale au Mali, l’Algérie n’a eu de cesse d’appeler à l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du Processus d’Alger, en vue de la stabilisation durable du pays.
L’Algérie contribue, en outre, à l’effort collectif visant à régler le différend opposant l’Egypte et le Soudan à l’Ethiopie en raison du barrage de la Renaissance construit par ce pays sur le Nil bleu.
En cette année 2021 qui s’achève, retenons également la création par le président Abdelmadjid Tebboune a décidé de la création de sept postes d’Envoyés spéciaux, chargés de conduire l’action internationale de l’Algérie sur des axes d’efforts essentiels reflétant ses intérêts et ses priorités et ce, dans le cadre de la nouvelle politique étrangère de l’Algérie, tournée désormais vers une logique d’influence.
Y.Y