Djezzy, la SAA et la CAAR sont concernés : Le président met un terme à de graves atteintes aux intérêts stratégiques de l’Algérie
Dans une instruction présidentielle adressée au Premier et aux membres du staff gouvernemental, et dont nous avons obtenu une copie, le chef de l’Etat vient de donner de très importantes instructions, et devant même être appliquées sur les champs. Il s’agit de la préservation urgente et pratique des intérêts économiques et stratégiques de l’Algérie contre des entités étrangères, dont une société marocaine, avec lesquelles des entreprises économiques nationales ont contracté des contrats allant à l’encontre de l’intérêt national. Cette instruction présidentielle, à saluer bien bas, à soutenir et à médiatiser autant que faire se peut, rappelle que l’avènement de l’Algérie nouvelle est désormais sur orbite. « suite à des rapports faisant état de contrats signés avec des firmes de pays hostiles à l’Algérie », écrit le chef de l’Etat dans son instruction. « il y est également fait mention à des «relations contractuelles avec des entités étrangères sans considération des intérêts économiques et stratégiques du pays». Dans la directive d’Abdelmadjid Tebboune sont cités deux établissements financiers publics spécialisés dans les assurances et qui sont en relation avec des entreprises marocaines et un opérateur de téléphonie mobile privé, Djezzy en l’occurrence, qui a confié ses opérations publicitaires à des sociétés proches de lobbies étrangers anti-algériens. «Ces relations, engagées sans concertation, se traduisent, on peut s’en douter, par la mise à la disposition d’entités étrangères de données et d’informations sensibles qui peuvent porter atteinte aux intérêts vitaux de notre pays et à sa sécurité», met en garde le président Tebboune, qui précise que ce genre de contrats, souvent injustifiés, ont donné lieu à des sorties de devises, alors que les prestations confiées aux étrangers peuvent être assurées localement. Ces importantes dépenses, quoique attentatoires aux intérêts suprêmes de la nation, ne rapportent aucune contrepartie notable. C’est même le contraire qui est sans doute vrai. Cette instruction présidentielle, il faut bien le souligner avec toute la force voulue, vient mettre un terme définitif aux agissements d’une sorte de « cinquième colonne » agissant secrètement pour des intérêts égoïstes et contraires aux intérêts de la nation, et du peuple algérien. Au regard de ces constatations et de ces pratiques qui «ont tendance à se généraliser», le chef de l’Etat ordonne qu’il y soit mis fin définitivement dans un délai de dix jours, tout en enjoignant les responsables des entreprises publiques et privées de faire preuve de «plus de responsabilité et de circonspection dans leurs relations avec les partenaires étrangers, en veillant, en toutes circonstances, à la préservation des intérêts supérieurs de l’Etat». Instruction a dès lors été donnée au ministre des Finances d’interdire tout transfert à l’étranger de dividendes liés à ces contrats. Contrats qui doivent être d’ailleurs résiliés «immédiatement», insiste encore le président dans cette circulaire. Attendu que l’on se trouve bel et bien en face de cas de concussion avérés, il n’est certainement pas exclu qu’une suite judiciaire soit incessamment réservée à ce genre de gravissimes affaires. Le président veille au grain, et c’est très rassurant…