Désormais, la notion-même de Franceafrique est en train de vivre ses ultimes moments. En effet, Paris, déjà en froid avec Rabat à cause de l’espionnage dont avait été victime Emmanuel Macron de la part des gens peu scrupuleux et carrément immoraux, du Makhzen, est en passe de perdre ses ultimes et plus puissants bastions en Afrique de l’ouest.
La France est en train de se mettre à dos le Sénégal, puissant et influent membre de la CEDEAO, à cause des couvertures tendancieuses, provocatrices et mensongères de l’actualité régulière de ce pays.
C’est ce que relève un document indigné signé par le ministre de la Communication sénégalais, Moussa Bocar Thiam. L’indignation ainsi exprimée dans cette longue missive précise que ce média n’en est pas à un écart près, ce qui tend à prouver qu’il pourrait s’agir d’une campagne orchestrée et soigneusement planifiée par le Quai d’Orsay pour des raisons qui restent encore à éclaircir.
En tous les cas, la diplomatie française est en passe de scier la branche sur laquelle elle était soigneusement établie depuis près d’un siècle. Après avoir perdu ses bases malienne et burkinabé, elle s’est également fait chasser de façon humiliante de RDC (République Centre Africaine). Cela, au moment où ses principales chaines de télévision sont déjà interdites au Mali et au Burkina Faso.
In fine, il faut s’attendre à ce que le CFA, cette drôle de monnaie qui permet à la France de garder le contrôle financier et économique sur pas mal de ses anciennes colonies africaines, fasse lui aussi ses adieux face à la montée en puissance des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), et au sursaut d’orgueil salvateur du Continent Noir. C’est dire que l’échiquier géostratégique est en train de changer du tout au tout…
Ali Oussi