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Bilan annuel des crimes sionistes : 176 morts et 8757 blessés !
Incontestablement, cette année 2022 qui vient de s’achever a été la plus sanglante et la plus porteuse de dépassements et de crimes sionistes commis en Cisjordanie et à Al Qods. Statistiquement parlant, indique le volumineux rapport annuel de 67 pages dont nous avons obtenu copie, cette année écoulée a été la pire, à tous points de vue depuis au moins quatre années. Beaucoup de sources vont encore plus loin pour dire que c’est la pire année depuis la sanglante intifada de septembre 2000, lorsque le bourreau de Sabra et Chatila, Ariel Sharon, avait osé mettre ses pieds souillés sur l’esplanade des mosquées. Le nombre de dépassements recensés tous types confondus sont au nombre de 35520, dont l’ensemble transgressent gravement la charte des Nations-Uniesn ainsi que la plupart des conventions internationales déjà ratifiées par l’entité sioniste, en matière de droits de l’Homme, et de respect des droits des peuples. Le rapport relève également, ce qui est intéressant et très bon à savoir, que ces crimes et dépassements sont aussi bien commis par les forces d’occupation sionistes que par les colons, dont la plupart se baladent armés, et peuvent tuer des Palestiniens dans une relative impunité. Bref, ces dépassements varient entre les assassinats purs et simples, les déportations, les maisons détruites, les détentions administratives illégales, les arbres séculaires arrachés, les terres ancestrales occupées ou expropriées. Les secteurs les plus touchés sont très curieusement l’éducation et la santé. Ces choix cruels et pernicieux ne sont guère le fruit du hasard. L’entité sioniste, qui judaïse à tout va les territoires qu’elle grignote inexorablement telle un cancer ou une gangrène, cherche en effet à empoisonner la vie des Palestiniens qui s’accrochent encore à leurs terres ancestrales, et à transformer leur vécu quotidien en enfer de tous les instants. Il est ainsi question de pas moins de 176 assassinats avérés. Ce chiffre, quoique effarant, nous semble encore très éloigné de la réalité. Tout le long de l’année écoulée, nous avons été les premiers, et souvent les seuls, à donner les noms et les photos de l’ensemble des martyrs palestiniens tombés au cham d’honneur. Nos calculs (halas macabres, et pour approximatifs qu’ils eussent été), s’étaient arrêté à la fin de l’année écoulée à pas moins morts violentes, dont celle de la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akhleh. Parmi ces martyrs, dont sont exclus ceux de Ghaza, on retrouve 45 enfants, 7 femmes et 4 personnes âgées. Cela ne veut pas seulement dire que les forces d’occupation tirent sans distinction d’âge, de sexe et de capacité physiques. Cela prouve également que les cas de légitimes défenses, souvent invoqués pour justifier ces crimes sadiques, ne tiennent pas du tout la route. L’ont fait bel et bien face à une entreprise génocidaire, bien étudiée, et systématiquement planifiée depuis la Nekba de 1947. L’arrivée au pouvoir des néonazis sous la direction de Benyamin Netanyahu, et le concours du provocateur Itamar Ben Gvir, risque hélas d’aggraver ce constat et ces morbides tendances. Actuellement, le nombre de martyrs a littéralement doublé depuis 2021. Quant au nombre de blessés, il est de pas moins de 8757 cas. Il est également question de pas moins de 6551 détenus, dont des femmes et des enfants. Beaucoup d’entre eux, comme c’est le cas de l’avocat Salah Hamouri, que la France n’a pas su ou pu défendre, n’ont même pas le droit d’accéder à leurs dossiers d’accusation. Cette situation kafkaïenne rend absolument impossible toute possibilité de se défendre, attendu que les accusés ne savent même pas de quoi ils sont accusés. Quant aux colons qui ont agressé et souillé la l’esplanade d’Al Qods, troisième lieu saint de l’islam, ils sont de pas moins de 55.000. Quant aux Palestiniens déportés et éloignés de force de la ville sainte, ils sont de 131. Cela, au moment où le nombre de maisons détruites sous les prétextes les plus fallacieux qui soient, on en compte pas moins de 88. Ces statistiques sommaires, délivrées en vrac pour nos lecteurs, peuvent être détaillées et affinée à la consultation de ce document, selon les centres d’intérêt de chacun.
Kamel Zaidi