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Dépassements sionistes contre les journalistes : 473 cas recensés depuis le début de l’année !
Le scandale lié à l’assassinat de la journaliste Shereen Abu Akhleh n’est absolument pas un cas isolé. Le régime d’apartheid imposé en Palestine occupée foule aux pieds les droits les plus élémentaires des journalistes, sous l’œil attendri et protecteur des observateurs et dirigeants occidentaux. Ces derniers attribuent à tort à ce régime raciste, ségrégationniste et terroriste, le statut d’ « unique démocratie au Moyen-Orient », sic ! Au cours des premiers mois de cette année, le Centre d’information palestinien a en effet recensé pas moins de 473 cas de violations diverses commises contre des journalistes de plusieurs nationalités durant l’exercice de leur activité. Ce chiffre est énorme pour ces cinq premiers mois puisque statistiquement parlant on se retrouve avec une moyenne mensuelle de pas moins de trois cas d’atteintes à la liberté de la presse chaque mois. Le document sériant l’ensemble de ces dépassement fait également cas de pas moins de 60 journalistes blessés, mais aussi de 19 arrestations sans le moindre chef d’inculpation, si ce n’est celui de rendre compte du génocide sioniste perpétré contre le peuple palestinien. L’on recense également 28 cas d’agressions manifestes de la part des forces d’occupation, ainsi que 28 empêchements de couvrir les répressions des soldats et policiers sionistes exercés à l’endroit des manifestants palestiniens. Il est également question de quatre cas de confiscation ou de destruction de matériels de prise de vue et de son. C’est dire que la censure, sous ses formes les plus odieuses et les cruelles, n’a jamais cessé de battre son plein en Palestine occupée. L’assassinat délibéré et prémédité de notre consœur Shereen Abu Akhleh n’est donc que l’infime partie émergée d’un immense iceberg que personne ne veut admettre publiquement. Car, comme le dit si bien l’adage, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir…
Ali Oussi