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Scandale Pegasus : Les « services » marocains perdent tous leurs procès en Europe
Et de cinq, serait-on tentés de clamer, en attendant la suite. Les nombreux procès enclenchés par les différentes structures des services de renseignements marocains, à savoir la DGED de Yacine Mansouri et la DGST d’Abdellatif Hammouchi, ont perdu l’ensemble des procès qu’ils avaient intentés en Europe, non sans l’apport des deniers appartenant aux sujets marocains ainsi qu’aux citoyens sahraouis, dont les territoires sont systématiquement pillés et illégalement occupés. Dans le derniers procès intenté en Espagne contre le journaliste Ignacio Sembrero, la DGED y a non seulement été déboutée, mais a également été condamnée à payer les frais de justice. Auparavant, en France, comme nous l’a expliqué Me. Joseph Breham, avocat du prisonnier politique Naama Asfari et son épouse Claude Mangin, lui-même victime du logiciel espion Pegasus, fourni au Maroc par l’entité sioniste et financé par les Emirats Arabes Unis, la diplomatie marocaine a déjà perdu au moins une quinzaine de procès intentés contre des journaux comme Le Monde, L’Humanité et Médiapart. Il faut dire que Rabat, avec la multiplication de ses plaintes, financées avec l’argent des peuples sahraoui et marocain, espérait intimider les nombreuses victimes de ce logiciel espion, et leur imposer carrément silence. Or, manque de pot pour Nacer Bourita et ses sbires, le Maroc-gate est passé par là, rendant suspect le moindre rapport avec Rabat, dont la corruption et le chantage endémiques relèvent désormais du domaine public. Ainsi, si Rabat espérait soudoyer des magistrats pour espérer gagner certains de ses procès, force est de relever qu’elle en a eu pour ses… frais, sans jeu de mot aucun. C’est désormais le chant du cygne pour la politique coloniale du Makhzen. Ceci, en attendant le verdict final et exécutoire de la cour de justice européenne.
El Ghayeb Lamine