Au bout de plusieurs années d’attente, La championne paralympique, Mme Safia Djalal, estime qu’elle a été privée de ses droits dans sa ville natale, la wilaya de Batna en l’occurrence. La détentrice de plusieurs records du monde est sur le point, selon la plaignante, de mettre un terme à sa carrière riche en distinctions à cause du manque de considération par les autorités locales du chef-lieu. Elle explique :« Je suis Mme Safia Jalal, la championne paralympique. Je lance un appel au président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, pour me rendre justice et me faire valoir mes droits non obtenus depuis l’année 2021, date à laquelle une décision a été prise de m’octroyer un local commercial sous forme d’un petit kiosque » A-t-elle précisé avec document à l’appui avant de poursuivre : « Mais les fausses promesses des autorités locales de la wilaya de Batna m’ont poussé auparavant à me retirer du sport et à prendre ma retraite en raison de ma marginalisation dans ma ville natale de Batna » et d’ajouter : « Champion paralympique de 2002 à 2024, je possède des titres mondiaux et paralympiques en lancer de javelot avec des records mondiaux. J’ai récemment remporté la médaille d’or aux Jeux Paralympiques de Paris 2024, grâce à laquelle le président de la république, Monsieur Abdelmadjid Tebboune nous a promis son accompagnement, mais les autorités de la wilaya de Batna ont clairement négligé son soutien, tout en sachant que dans cette wilaya je suis la seule championne paralympique et championne du monde » a déploré Mme jalal Safia sur son compte personnel dans lequel, elle dénonce » Bien que les responsables locaux m’avaient promis de prendre en charge mes doléances, en réponse à ma détresse dont ils m’ont notamment demandé de supprimer ma doléance exposée sur les réseaux sociaux, sauf que je réalise que ce n’était finalement qu’une ruse avant qu’ils n’étouffent définitivement cette affaire » avant de clôturer » Je demande donc à toute la presse écrite et les médias de m’aider afin de pouvoir transmettre mes préoccupations aux hautes autorités du pays dont le président de la République pour interpeller les mises en cause ».
Rafik Bakhtini