Dr Mohamed Bekat Berkani rassure : « Actuellement, la situation est contrôlable »
Après une stabilité relative, le nombre des cas confirmés au Covid-19, enregistrait une hausse significative ces derniers jours. Le dernier bilan communiqué par Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, cent quatre-vingt-dix-neuf (199) nouveaux cas confirmés de coronavirus, et 10 décès ont été enregistrés durant les dernières 24 heures en Algérie. Peut-on alors parler d’une deuxième vague ?
« Pour le moment, on ne peut pas parler de 2ème vague, on parle d’effet robot », répond le Dr Mohamed Bekat Berkani, membre du comité scientifique de suivi de l’épidémie de coronavirus, dans un entretien au site d’information, Algérie 360°.
Dans le détail, explique-t-il, vous avez remarqué, qu’un certain nombre de villes, en particulier la capitale et le point de départ qui est Blida, son toujours concernées. La situation devient endémique dans certains endroits.
Ce qui est « intéressant de savoir », aux dires du spécialiste, ce n’est pas de quantifier le nombre de cas positifs, parce qu’à côté de ces cas positifs, « vous avez un certain nombre de cas bénins et les cas qui son les porteurs sains ». « Donc finalement, ce sont les cas graves, les cas en réanimation et le nombre de décès qui son importants. Pour ce qui est les cas en réanimation, le nombre ne dépasse pas la trentaine. Quant aux décès, ils son en dessous de la dizaine. Donc actuellement la situation est contrôlable », a-t-il rassuré.
En prévision de la rentrée scolaire (prévue le 21 octobre pour le primaire), universitaire, sportive, la reprise de la prière de vendredi et le referendum, Dr Mohamed Bekat Berkani, a appelé pour l’application des protocoles sanitaires, « tels que définis par le commission de lutte contre le Covid-19 auprès de ministère de la Santé. « Ces protocoles on été définis et approuvés, il reste qu’à les appliquer », a-t-il insisté.
Une réouverture des frontières « sous conditions »
Amené à s’exprimer quant à la réouverture ou non des frontières, Dr Berkani a estimé, qu’il s’agit là, d’un « geste de souveraineté politique ». « C’est-à-dire que le président de le République et le Gouvernement, en fonction de tous les critères et les éléments sur le Covid-19, prennent la décision d’ouvrir soit progressivement, soit totalement ».
« Mais aujourd’hui on observe que tout l’environnement dans notre pays, dans le bassin méditerranéen et même au-delà, une situation épidémique catastrophique. Quand on parle de 30 000 cas quotidiens rien qu’en France métropolitaine, tout en sachant que nos relations seront dans plus les 70% les cas avec ce pays, il y a de quoi s’inquiéter. Par conséquent, l’Algérie doit se prémunir », a-t-il mis en garde.
« Quand vous parlez de tous les Algériens, moi je sais que ce n’est pas une session de souffrance. Le président de le République et le Gouvernement on la responsabilité de défendre leur pays contre cette pandémie. D’ailleurs, la fermeture de frontières a eu ses succès dans le lutte contre le propagation de coronavirus », a appelé le Dr Berkani, comme pour dire, que la question de la réouverture des frontières devrait être uen décision mûrement réfléchie.
« Nous avons 40 vols quotidiens, rien qu’avec le France métropolitaine, donc on a 40 fois plus de risque d’avoir les personnes qui soient contaminées étant donné que le degré de contagion en France est énorme. C’est une disposition qui est à réfléchir. Le Gouvernement a privilégié la sécurité sanitaire, d’ailleurs, c’est ce qu’a dit le président de la République. Or, il a été démontré que la fermeture les frontières nous a préservés d’une contamination que nous n’aurions pas pu probablement envisager », a soutenu le membre du comité scientifique de suivi de l’épidémie de coronavirus, qui a écarté « tout retour au reconfinement ».
« Je pense qu’il faut agir par région et par territoire. Il est hors de question de revenir à un reconfinement globale, étant donné qu’il n’y a pas de raisons de reconfiner les wilayas qui ne comptent pas de cas de contaminations depuis les semaines.
Maintenant, il faut appliquer la stratégie de gestes barrières qui a donné déjà les résultats (…) il faut que les walis prennent leurs responsabilités avec les conseils sanitaires locaux », a-t-il dit à ce propos.
F.H