Droit du peuple sahraoui à l’autodétermination : L’Afrique du Sud réaffirme son soutien
L’Afrique du Sud a réaffirmé, mercredi son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, assurant que sa position est fondée sur les principes du pluralisme, de la légalité internationale et de la recherche d’une solution politique au conflit du Sahara occidental, rapportent des médias sahraouis.
Lors d’une conférence virtuelle de haut niveau consacrée au Sahara occidental, le représentant de l’Afrique du Sud auprès des Nations Unies à Genève, Emcholosky Nkosi, a réaffirmé «le principe de l’inviolabilité des frontières héritées après l’indépendance de l’Afrique et le droit des peuples colonisés à l’autodétermination et à l’indépendance».
A cet effet, le représentant sud africain a réitéré la «position de principe» de Pretoria sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément à le Charte des Nations Unies et à l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA).
«Le soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui est fondé sur les principes de pluralisme et de la légitimité internationale et la recherche d’une solution politique juste et durable au conflit», a soutenu le diplomate sud-africain lors cette conférence initiée par le Groupe de Genève.
A ce titre, Pretoria a demandé à l’Union africaine et à l’Assemblée générale des Nations Unies de «fixer une date» et «un calendrier» fixes pour la tenue du référendum conformément à l’avis consultatif de la Cour internationale de justice du 16 octobre 1975. Le diplomate sud-africain a, en outre, exprimé le soutien ferme de son gouvernement à la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental), exhortant le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités et à garantir une approche neutre et équilibrée qui aide les parties à avancer vers une solution définitive.
Le diplomate sud-africain a rappelé le rôle historique de l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui Union africaine) en tant que garante du plan de règlement du conflit du Sahara occidental signé par les deux parties en 1991, qui a conduit au déploiement du premier contingent de la Minurso pour superviser, entre autres tâches, le cessez-le-feu et organiser le référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui.
A cet égard, Emcholoski Nkosi a salué les efforts déployés par l’organisation continentale pour mettre fin au conflit, dont le dernier a été la décision du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine lors de sa réunion du 9 mars 2021, après la reprise des affrontements armés entre la République sahraouie et le Royaume du Maroc après que ce dernier a violé les accords de cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
Le Représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des Nations Unies à Genève a conclu son intervention en réaffirmant le soutien de son pays aux recommandations émises par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA sur l’évolution de l’escalade actuelle, et la tension le long du mur de sable et à mettre fin au conflit afin de sauver la région des guerres et de l’instabilité.
R.N.