Eclairage/ La nouvelle Algérie prend forme
Par Mohamed Abdoun
Le discours d’orientation, et d’étape aussi, du chef de l’Etat, a été une occasion en or de faire le point sur le parcours déjà effectué dans l’œuvre édificatrice de la nouvelle Algérie.
D’ores et déjà, il est possible de relever que la « issaba », traquée de toutes parts, est en phase d’éradication.
Elle n’en demeure pas moins en embuscade, comme le prouve le chiffre effrayant donné par le président Tebboune à propos de ses anciens adeptes qui avaient essayé de se « replacer » à la faveur des élections législatives passées.
La vigilance de tous a fort heureusement permis d’en débusquer 850, dont 250 appartenant à deux partis que le chef de l’Etat s’est bien gardé de citer, même si nous ne sommes pas loin d’en deviner les noms.
Reste à souligner que le plus gros est fait en matière de lutte contre la corruption, les abus de deniers publics et l’enrichissement illicite. Cela est tellement vrai que le président a été forcé de rassurer tous les cadres supérieurs présents à la rencontre gouvernement-walis. Non, il n’y aura jamais de justice expéditive, ni de règlement de compte.
Le ministre de la Justice, dans son intervention, a lui aussi longuement abondé dans le même sens. Il a utilisé pour ce faire, le sens de la « double baïonnette : à savoir que tous les cadres sont en droit de refuser d’appliquer une instruction qu’ils pourraient juger « contraire à la loi ».
Désinhiber les cadres de la nation tout en les protégeant et les rassurant, est en effet le moyen idoine de relancer l’appareil productif et économique, sévèrement altéré par des années de gabegie et de mauvaise gestion.
Par cette pandémie aussi. Le redémarrage de l’économie nationale, au profit des plus larges couches de la société représente l’étape actuelle, et fort importante, du processus salvateur d’édification de l’Algérie nouvelle. Les premiers résultats probants s’en font déjà sentir.
L’Algérie, qui compte atteindre le chiffre record de 4 milliards de dollars d’exportations hors-hydrocarbures, est bel et bien sur la bonne voie. Il est même question d’équilibrer la balance des paiements, ce qui n’a jamais été fait auparavant, si l’on excepte la période faste du baril de pétrole à plus de 150 dollars.
Le développement harmonieux et équitable de toutes les régions du pays ne laissera personne sur le bas-côté de la route. Quant aux subventions ciblées, rendues nécessaires par le besoin de lutter plus efficacement contre la contrebande l’Etat veillera à ce qu’aucun citoyen n’en soit privé s’l y a véritablement droit. Rationaliser les dépenses n’est en effet pas synonyme de rationnement.
Un travail de fourmis, et d’orfèvre aussi est en train de se faire pour permettre aux Algériens de vivre dignement. Les engagements du président se précisent et se cristallisent chaque jour un peu plus sur le terrain.
La nouvelle Algérie est celle de nous tous. La relance économique à venir s’annonce sous les meilleurs auspices.
Quant aux oiseaux de mauvais augure, l’Algérien apprendra bientôt à en ignorer les cris d’orfraies, une fois qu’il verra que les décideurs e sont là que pour servir, et non plus pour se servir…
M.A.