Eclairage / L’alliance des néonazis
Par Mohamed Abdoun
La littérature, au demeurant très fournie, du MAK de Ferhat M’Henni, permet d’affirmer, sans le moindre risque de se tromper, que ce mouvement, désormais classé et qualifié de terroriste par l’Etat algérien, développe et défend des thèses purement racistes et raciales. A les en croire, le Kabyle serait un être supérieur, bien évidemment blanc de peau, travailleur et très intelligent. Rien à voir avec ces fainéants et idiots d’arabes-algériens. Non, vous n’êtes pas en train de lire e « Mein Kampf » d’Adolf Hitler. Mais, le nazisme y est dans toute sa « pureté » et sa hideur. Or, une vision pareille, étroite et réduite par des ornières haineuses, ségrégationnistes et raciales, peut très souvent ordonner, justifier et même revendiquer les crimes les plus atroces et les plus abjects qui soient. Celui de Djamel Bensmaïl en fait très certainement partie. Si le MAK n’a pas osé s’en faire le « héro » c’est qu’il s’est très vite rendu compte qu’il a franchi le Rubicon via ce crime abject, au demeurant, revendiqué par des « makistes » brandissant le drapeau « anavadiste » devant l’horrible dépouille du martyre Jimmy.
En revanche, nous confirmons de diverses sources, et non des moindres, que le MAK œuvre depuis des années à récolter de l’argent, non sans l’aide des services secrets sionistes et marocains, en vue d’acquérir des armes et de former des maquis terroristes en Kabylie. Si ce complot perdure depuis des lustres, force est de relever ici que le MAK est passé à une vitesse nettement supérieure dans son entreprise criminelle, et carrément génocidaire. Smaïl Mira, fils du grand moudjahid, surnommé « le tigre de la Soummam » Abderrahmane, révèle en effet à la télévision nationale que le sieur Ferhat M’Henni, qui a déjà acquis la nationalité « israélienne » », ajoutant ainsi une énième couche à sa légendaire félonie, « a donné instruction à ses sbires d’enflammer toute la Kabylie et d’en accuser le pouvoir ». La vilenie et la bassesse de ce complot, ourdi par un authentique rejeton de harki, l’a même poussé, précise la même source, à déclencher des incendies mortels et criminels en dehors de la Kabylie afin d’éloigner les soupçons du MAK. Et c’est sans doute ce qui explique pourquoi les toutes premières flammes avaient d’abord touché les maquis d’Annaba et Skikda, en même temps que les forêts de Tizi-Ouzou et Bejaia. Mira, décidemment chauffé blanc devant la gravité du constat ainsi fait, va jusqu’à souligner l’existence de camps d’entrainement aussi bien au Maroc que dans les territoires occupés palestiniens au profit de ces deux dangereux groupes terroristes. Au reste, c’est là une des importantes révélations faites par notre chef de la diplomatie Ramtane Lamamra lors de sa conférence de presse d’hier. Le MAK, depuis l’étranger, et la France notamment, récolte des sommes d’argent importantes pour acheminer des armes vers l’Algérie. Des sources, qui suivent de près ce dossier sensibles, révèlent que « la récente interpellation de Ferhat M’Henni en France n’a rien à voir, comme il l’a prétendu de concert avec son avocat, avec le prétendu vol de sa carte bancaire ». nos sources relèvent ironiquement, en effet, que « tout vol ou perte d’une carte bancaire doit s’accompagner de son code afin de rendre possible son utilisation. Et même dans ce cas, tout mouvement suspect est automatiquement détecté par des logiciels puissants et la carte bloquée en attendant que son détenteur soit contacté ». La vérité, en fait, est que le vénal Ferhat M’Henni, habitué au luxe et à la luxure, a trompé dans une sordide affaire de blanchiment d’argent et de trafic dans le… PMU. Oui, oui, vous avez bien lu. Celui qui prétend « libérer la Kabylie du joug d’Alger », est un vulgaire malfrat capable de vendre père et mère, comme il l’a fait pour l’Algérie, pour de l’argent capable de lui financer ses soirées bien arrosée et très animées. Le pire, c’est que du fond de son délire éthylique, cet individu se montre prêt à éliminer des centaines d’Algériens au service de ses ambitions politiciennes. Le FIS l’a fait avant lui durant la décennie 1990. Là encore, il était aidé en cela par… le Maroc de Hassan II. En se répétant, l’histoire n’a pas fait que bégayer. Elle a croisé les destins, les ambitions et les objectifs du MAK et de Rashad. C’est dire qu’on a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop…
M.A.