Eclairage
S.O.S, Al-Qods nous appelle !
Par Mohamed Abdoun
Ce mois de ramadan finissant sera sans doute le plus triste de toute ma vie. Depuis son début, et jusqu’à son terme, il a été un total enfer pour nos frères Palestiniens qui vivotent encore à Al-Qods. C’est aux cris barbares et inquisiteurs de « morts aux arabes » qu’ils ont subi au quotidien ces criminels assauts.
Les sionistes orthodoxes et extrémistes, sans doute manipulés par Netanyahu, qui cherche à fomenter des troubles pour amener ses adversaires politiques à accepter la formation d’un gouvernement de crise. Sous sa direction bien sûr. Face à ces bas enjeux politiciens, la vie d’un Palestinien ne pèse guère lourd. Celles des milliers d’autres non plus. Je parle de ces braves, je parle de ces héros, je parle de ces aimés et bénis de Dieu.
Je parle d ces héroïques et pacifiques combattants qui, un mois durant, ont sur résister, défendre le troisième lieu saint de l’islam, et empêcher coûte que coûte sa profanation. Je parle de ces héros homériques, que je salue humblement. Cette victoire est la leur. Et uniquement la leur.
Avec notre silence, nous avons fermé lâchement, piteusement et honteusement les yeux sur ce véritable pogrome » du XXIe siècle. L’appel des rabbins d’Al-Qods pour une seconde « nuit de cristal », anxieusement attendue au moment-même où je rédige fiévreusement ce révolté brûlot, ce criminel appel semble avoir été annulé. Oui, mais après quoi. Et pourquoi, surtout.
Ghaza de nouveau bombardée, dans ce cruel pot de terre contre le pot de fer, pour ne pas dire le dôme de fer, que l’on dit potentiellement et dangereusement cancérigène. Le bilan est lourd. Neuf morts, dont trois enfants.
Les victimes de la martyre Ghaza sont toutes civiles. L’artillerie sioniste ne s’encombre d’aucun scrupule, ni de la moindre morale, quand il s’agit pour elle de viser des maisons en ruine, et potentiellement habitées. Avec ça, l’assaut contre notre chère mosquée n’est que reportée.
L’épée de Damoclès continuera de peser pendant longtemps encore dessus nos têtes. L’évacuation et l’expropriation des familles du quartier Cheikh Jarrah n’est que reportée d’un mois un seul, suivant les termes d’une loi ségrégationniste, raciste, raciale, et pratiquant un apartheid d’un autre âge.
samedi 15 mai, nous commémorons la nakba. Mais on voit bien qu’elle se perpétue au quotidien sous les yeux complices et tacitement consentants de tous. Les nôtres aussi. J’ai honte !
VIDÉO :
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