Eclaire
Décisions d’Alger de classer « terroristes » deux organisation extra-muros : Salvateur effet boule de neige…
Par Mohamed Abdoun
Notre site, qui a été le premier à donner en exclusivité la décision souveraine et justifiée d’Alger de classer terroristes les entités dénommées Rachad et Mak, apprend dans la foulée que des conséquences juridiques, médiatiques, politiques et autres, importantes, et très positives pour l’Algérie, en découleront incessamment.
Les sympathisants et militants individus activant au sein de ces deux organisations terroristes activant aussi bien en Algérie qu’à l’extérieur du territoire national. « La qualification du MAK et de RACHAD comme terroristes implique l’application de tous l’arsenal juridique pertinent à l’encontre des membres connus et inconnus de ces 2 entités », soulignent en effet nos sources.
Il ne s’agit pas seulement des codes pénal et de procédures pénales algériens, mais aussi de l’ensemble des conventions internationales déjà ratifiées par notre pays concernant la très épineuse et très importante question de la lutte contre le terrorisme. Alger, est-il encore besoin de le souligner ici, est très écoutée, très respectée à l’international quand il s’agit de lutte contre le terrorisme. De blanchiment d’argent et de trafic de drogue aussi.
Ces deux fléaux sont en effet étroitement liés et imbriqués entre eux. Notre pays a payé très cher cette tribune planétaire privilégiée. Et, ce n’est pas seulement pour ça, nous révèlent nos sources, que « les services de renseignements français se sont montrés très à l’écoute et très attentifs aux dossier très documenté, et parfaitement ficelé par Alger ».
L’affaite Nordine Hedar, sylpathisant du MAK, interpellé dans le cadre de l’instruction de ce dossier, « n’est que l’infime partie d’un immense iceberg ». Des détails et des preuves existent concernant l’existence de nombreuses cellules dormantes et actives, aussi bien en Algérie, en France qu’un peu partout en Europe, dont beaucoup étaient prêtes à passer à l’action, notamment en commettant des attentats contre les marcheurs du hirak.
Des plans détaillés liés à ces projets d’attentats ont même été saisis. Idem pour les armes et les explosifs, du semtex notamment. La vigilance et le savoir-faire de nos services de sécurité et de renseignement ont dès lors permis d’éviter le pire, et de préserver beaucoup de vies humaines.
La nécessité actuelle et impérative d’empêcher les marches répond à cet objectif. N’importe quel terroriste isolé, ou loup solitaire peut en effet frapper fort n’importe où et n’importe quand. Ce n’est pas tout. Les preuves les plus accablantes, incriminant Ferhat M’Henni ont trait aux mouvements de capitaux suspects et d’argent dont la provenance demeure louche ou inconnue.
Le système financier français permet une traçabilité qui a mis dans l’embarras ce « chef terroriste », au point où ses agents ont été forcés de balancer des bobards et justifier son inculpation, ainsi que sa mise en détention préventive : « sa carte bancaire lui aurait été dérobée, et aurait servi à des transactions criminelles ». Si, dans notre article d’hier, nous annoncions que le chef du MAK allait probablement être remis en liberté, alors qu’il était encore aux mains de la police française, il est loin d’en avoir fini avec ses tracasseries judiciaires et financières.
Il n’est pas exclu, en effet, qu’il ait bénéficié d’aides diverses venant de la part des services secrets marocains. La liaisons incestueuse de ces derniers avec plusieurs groupes terroristes relève en effet du secret de Polichinelle. Des aides discrètes venant de la part de l’entité sioniste et du Mossad existent très certainement aussi.
Le sieur Ferhat M’Henni a mis le doigt dans un engrenage qui risque de le broyer totalement. Et c’est pour ça qu’il se terre, et fait le dos rond présentement. Au plan politique, nos sources expliquent que le président Macron a été particulièrement séduit et convaincu par son homologue algérien, Abdelmadid Tebboune.
Macron, convaincu qu’Alger est dans son bon droit et a raison de préserver sa sécurité et celle de ses citoyens, prends des risques certains en laissant la bride sur le cou des services de sécurité français, dans leur traque aux réseaux criminels et terroristes du MAK.
Il risque de se mettre à dos toutes ces ONG « droit de l’hommistes », nostalgiques du printemps arabe, mais aussi les tenants de l’extrême droite qui sont déjà en précampagne, et piaffent d’impatience pour bousculer l’actuel locataire de l’Elysée.
Son courage est de la sorte salué par nos sources. Ferhat M’Hhenni est désormais dans de beaux draps. Il vient de se heurter à l’extrême compétence et efficacité de nos services de sécurité et de renseignements.
Il n’est même pas exclu qu’il cherche incessamment refuge chez ses protecteurs et bailleurs de fonds traditionnels. Les gens du Makhzen en l’occurrence. Mais ce choix risque de s’avérer périlleux pour Mohamed VI à cause de la persistance du hirak rifain.
Nous y reviendrons avec plus de détails dans les prochains jours. Sur le mouvement Rachad également…
M.A.