Du sang sale à… Sansal
Par Mohamed Abdoun
« dis-moi qui tu fréquentes, et je te dirais qui tu es ». L’arrestation de Boualem Sansal était, à mon humble sens, absolument incontournable après ses gravissimes déclarations remettant en cause l’intégrité territoriale de l’Algérie. je ne ferais pas affront à son intelligence en supposant naïvement qu’il ne s’y attendait pas. Les lignes rouges de l’Algérie qui pour, elle sont un casus belli, sont bien connues de tous. A commencer par le sieur Sansal, cet ancien cadre supérieur de la nation. En clair, il l’a cherché. Reste à savoir pourquoi. Les individus et entités qui se sont levés pour prendre sa défense incarnent ce qu’il de pire au sein de la race humaine. Comme Sifaoui, Zemour, le clan Le Pen, BHL, le CRIF, ils sont les boucliers et alliés inconditionnels des génocidaires israéliens. Pour l’écrasante majorité des Algériens, ces messages de soutien sont des actes de condamnation plutôt que de défense. D’autant que beaucoup versent dans l’autoritarisme néocolonialiste obsolète de mauvais aloi en exigeant, oui, en exigeant la libération… et bla-bla. A croire que ces entités, déjà passibles eux-mêmes de poursuites pénales, oublient ostensiblement que l’Algérie est un pays indépendant et souverain. Mieux, notre indépendance vaut cher. Très cher. Elle a été arrachée au pris de plus de cinq millions de martyrs. Personne ne nous dicte nos décisions. Non personne. Les hypocrites défenseurs de Sansal le savent sans doute mieux que personne. Eux qui ont les mains et l’âme souillée du sang sale de leurs complices éliminés à Gaza et au Liban par les vaillants résistants du Hamas et du Hezbollah Ces réactions rapides, concertées et orchestrées me fondent à croire que tout ceci était prémédité, et l’avait été à la hâte. Allumer un feu pour en contenir un autre, encore plus dévastateur. Je m’explique. L’étau était en train de se resserrer dangereusement sur le toutou des néocolons et néonazis.
Entre liaisons dangereuses et liaisons sulfureuses
Kamel Daoud, fort de sa sulfureuse amitié avec Macron, a cru bon s’affranchir de toutes les barrières morales. Sa médiocrité intellectuelle et littéraire est brusquement apparue au grand jour. De même, que le fond nauséabond et scatologique de ses pensés. Lui, le complexé, qui prétend être champion de la défense des droits des femmes, et qui a été condamné pour avoir battu par armes blanche son ex-femme, s’est permis de piller le drame d’une victime du terrorisme, et de violer les secrets médicaux fournis par son actuelle femme, psychiatre ayant sa victime en tant que patiente. Oui, sur ce coup, Kamel Daoud est apparu sous son vrai jour, un monstre, un vrai, ou carrément, une m… pour paraphraser une critique littéraire sur Youtube. Mais, les maitres, financiers et protecteurs de ce bon chichien, qui ne refuse jamais d’aller chercher la baballe à son maimaitre, en ont encore besoin. Avec ce Goncourt usurpé, l’investissement est trop important. Après la mortelle conférence de presse de Fatima Benbraham, le pronostic vital de cet escroc était prononcé. Or, il fallait absolument sinon le sauver, du moins retarder autant que faire se peut sa mise à mort politique et littéraire. Le sieur Sansal s’y est dévoué, pour faire diversion, et tenter de nous amener à regarder ailleurs. Bien tenté comme manœuvre. Sansal est un vrai intellectuel, et une grande plume, qui s’est volontairement et consciemment mis au service du lobby néocolonialiste et néonazi, contrairement à cet idiot de Kamel Daoud, qui ne mesure même la gravité et l’ampleur de ses actes. Or, je connais très bien Me Benbrahalm, pour l’avoir eu comme avocate dans le cadre de mes activités professionnelles. Elle ne va jamais le lâcher. Sa cible est définitivement accrochée. Rien pour la procédure de réclamation de la Consulaire, elle m’a montré des kilos et des kilos de documents. Elle est tenace, et mérite sa réputation de redoutable procédurière. Avec ça, elle écrit et parle mieux que Kamel Daoud. La diversion de Sansal est donc vouée d’avance à l’échec. Et c’est tant mieux…
M.A.