Edito/ Historique !
Par Mohamed Abdoun
A l’ombre de l’Algérie nouvelle, les compétences, et le savoir-faire recouvrent enfin leur droit de citer. Les exemples accréditant ce constat ne manquent pas, qui tendent à accréditer ce postulat, tout simplement axiomatique.
Ce matin, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la presse, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a franchi un pas historique et inédite en décernant à l’un des nôtres, le défunt et regretté Karim Boussalem, à titre posthume la plus haute distinction dont même le meilleur d’entre nous n’aurait pu espérer, même dans ses rêves les plus fous.
Pour tous les journalistes qui, durant la double décennie noire, s’étaient retrouvés, et à leurs corps défendant, aux premières lignes de la lutte antiterroriste, ce n’est ma foi qu’un juste retour des choses. Une reconnaissance maintes fois et largement méritée.
Mais, l’ingratitude et la cape de plomb qui s’étaient abattus sur nous depuis forces années, ne l’entendaient peut-être pas de cette oreille.
Il faut dire aussi, comme l’a souligné le doyen de la faculté des sciences de la communication et du droit international, Slimane Aradj, dans un récent entretien accordé à La Patrie News, que le renforcement de notre front intérieur dépend en très grande partie de nos médias, auxquels il faut adjoindre comme de juste le mouvement associatif, et la société civile dans son acceptation la plus large.
Les défis à venir, auxquels notre presse sera confrontée, se mesurent en effet à l’aune des attaques tout aussi perfides que criminelles que nous avons subi, et continuons de subir, depuis que les commandes de l’Etat sont tombées entre des mains fermes et patriotes.
De fait, le retour en force de notre diplomatie, exprimant à haute voix la justesse et la noblesse de nos positions, n’a certes pas fait que des heureux.
Mais, fort heureusement, et comme l’a souligné Amar Belhimer, ministre de la Communication, la presse algérienne a su préserver le pays contre ces attaques.
Or, force est de relever ici que les défis qui attendent encore la presse algérienne sont tout simplement gargantuesques. Il va sans dire que nous-nous sentons pleinement capables d’y faire face.
Après l’immérité et hautain mépris qui nous avait frappé telle une maladie honteuse, cette actuelle reconnaissance présidentielle, doublée par la présence d’un ministre sectoriel qui nous connait et que nous connaissons mieux que personne, nos forces et nos capacités s’en trouvent tout bonnement décuplées. La nouvelle Algérie se décline avec une presse forte, patriote, et hautement compétente.
Notre âge d’or s’annonce telle une aube claire, et porteuse de belles promesses. Oui, on se sent de nouveau fiers d’être journalistes. D’être utiles à sa patrie et à son peuple. Merci monsieur le président !
M.A.