Edito
L’année de tous les possibles. De l’impossible aussi…
Par Mohamed Abdoun
Certains l’ont peut-être pensé. Le président Tebboune l’a fait. Trois ans, tout juste trois ans après son élection à la tête de l’Etat algérien, la gageure de sortir le pays de l’ornière, et à le placer sur une orbite ascendante. Désormais, l’avenir s’annonce plus prometteur que jamais. Les Algériens ne quitteront pas cette année 2022 sans d’excellentes nouvelles sur une notable amélioration de leur pouvoir d’achat. Car, disons-le tout net, le talon d’Achille de l’Algérie nouvelle, en cours d’édification, réside dans ses nombreuses insuffisance socioéconomiques. Ma foi, une vingtaine d’années de retard, teinté de gabegie, de gâchis et de sabotage, ce n’est pas facile à rattraper. Les actuels dirigeants s’y attellent d’arrache-pied. A l’ombre de l’Algérie nouvelle, personne n’est jugée selon sa naissance ou ses connaissances. Seuls compte le travail. Les défis posés, imposés, à chacun d’entre nous. Ceux du président Tebboune, carrément titanesques, doivent nous orienter, nous donner courage et ardeur à la tâche. Nous sommes tous impliqués dans cette œuvre d’édification collective. Il n’y a plus de laissés pour compte. D’oubliés de l’Algérie indépendante. Après les zones d’ombre, désormais sous les sunlights, ce sont les catégories les plus vulnérables de la société qui bénéficient de l’attention concrète et immédiate du président. Les chômeurs, les retraités et les fonctionnaires, après les enseignants vacataires, peuvent désormais respirer, envisager plus sereinement l’avenir, et même mettre plus de beurre sur leurs épinards. Cela n’a l’air de rien. Or, l’immensité de cet inestimable cadeau se mesure à l’aune de la situation critique, et quasi-désespérée, dans laquelle nous nous trouvions il y a de cela deux-trois ans à peine. Oui, nous revenons de loin. Un avenir prometteur s’offre désormais à nous. Il n’y a aucun risque d’inflation induit par ces hausses des salaires et des pensions. Tout est minutieusement calculé. La relance et la diversification de l’économie nationale est en effet au programme. Les atouts ne manquent pas. Cela va du savoir-faire jusqu’aux ressources naturelles et énergétiques, en passant par nos inestimables ressources humaines. Alors, avant de parler d’un éventuel second mandat présidentiel, disons plutôt que l’année sera, et devra être, celle d’un tournant historique pour l’Algérie. A présent, que nous en avons fini avec le plus gros des reliques de la « issaba », place au travail sincère, patriotique et bien accompli. Les générations à venir s’en souviendront, et nous en remercieront un jour. Chacun d’entre nous sera fier de pour pouvoir dire à ses enfants qu’il y était. Oui, qu’il y était aussi….
M.A.