Edito
Solution finale en version soft…
Par Mohamed Abdoun
Le monde occidental s’enfonce dans un profonde et irrémédiable autisme. Sous prétexte d’aider l’Ukraine envahie, on nous impose une vision totalement manichéenne. On censure aussi les médias qui développent des idées différentes. Pas forcément contradictoires. Mais différentes quand même. Une sorte de loi martiale nous est dictatorialement imposée. De force. Ils sur les médias planétaires. Nous cachent soigneusement le racisme et le nazisme du peuple ukrainien. Poutine avait bien raison de dire qu’il voulait en finir avec ce régime suprématiste et dangereux. Aujourd’hui, on découvre, pour ceux qui ne voulaient pas encore regarder cette odieuse vérité en face, un monde injuste, cruel et criminel. Défendu et entretenu par les Occidentaux. Pour eux, la vie de millions d’Arabes ou d’Africains ne pèse pas un kopek. En revanche, ils se montrent prêts à remueur ciel et terre lorsqu’un seul des leurs est menacé. Ils ont détruit l’Irak sur la base de mensongers arguments. Personne n’a été appelé à en rendre compte. Les terroristes sanguinaires du GIA pouvaient revendiquer et financer leurs crimes à partir de Londres, Washington et Paris tant que seuls des Algériens en étaient les victimes. La donne est demeurées inchangée jusqu’à ce jour : les terroristes restent « bon » tant qu’ils ne s’en prennent qu’aux bougnoules que nous sommes. Ce monde va mal. Il court inexorablement vers sa perte. Il a fallut qu’éclatât cette crise ukrainienne pour que l’opinion mondiale en prisse enfin conscience. Au moment où les médias russes sont censurés, bannis au niveau de tout l’espace européen, les médias français les plus en vue, pour ne citer que ceux-là, nous imposent en médaillon un médaillon de solidarité avec cette entité raciste et nazie. Ecœurant ! J’eusse aimé, ne fusse qu’un instant, un seul, qu’un pareil élan de solidarité se déployât en faveur du peuple palestinien, auquel est promise la solution finale hitlérienne. Que nenni ! En ce bas monde cruel et criminel, il n’y en a que hélas pour les forts. Dès lors, il n’était que temps que les ces anachroniques rapports de force changeassent en direction de loi un tantinet plus justes. Or, en attendant l’avènement de ce monde onirique qui nous tient tous éveillés, la Russie a ressorti la chaussure cloutée de Nikita Kroutchev pour en ébranler la table bancale du conseil de sécurité. Avec sa bonne dizaine d’années d’avance technologique sur l’OTAN en matière d’armements hypersoniques, la Russie dispose largement des moyens pour imposer son tempo. L’obsolescence des ogives balistiques classiques en devient axiomatique. La primeur de la loi de la force sur de la force de la loi aussi. Moscou recourt aux règles de conduites imposés par l’Occident à tout le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Cinq pays, oui seulement cinq, ne devraient plus disposer du droit de disposer dictatorialement comme bon leur semble du sort de toute l’humanité. Cela n’a rien de démocratique. Cela contredit foncièrement ces mêmes règles dont se gargarisent cet Occident qui fait valoir la démocratie quand celle-ci arrange ses propres intérêts, mais qui s’empresse de brandir la trique quand elle contredit ces derniers. La définition du terrorisme avait été proscrite à l’assemblée générale de l’ONU car elle aurait placé au banc des accusés pas mal de dirigeants sionistes, américains, français, anglais et autres. L’humanité est tenue de reprendre son sort en main. Demain, il sera peut-être trop tard. Or, nous n’avons pas de planète de rechange.
M.A.