Education/ Baccalauréat (session juin 2022) : Plus de 700.000 candidats au rendez-vous
Quelques 700.000 candidats sont au rendez-vous, à partir de dimanche, avec l’examen du baccalauréat prévu entre le 12 et 16 juin 2022 au niveau de plus de 2500 centres d’examen à travers le pays.
Plus de 6000 détenus au niveau national ainsi que 13. 000 candidats libres, passeront eux aussi, l’examen du baccalauréat (session juin 2022)
Le ministère de l’Education nationale avait assuré, la veille de cet examen, que toutes les conditions étaient réunies pour un bon déroulement des épreuves, appelant les élèves à faire preuve de vigilance et de sens de responsabilité en «ne se laissant pas influencer par les publications, les sujets ou les corrigés types fictifs relayés sur les réseaux sociaux en vue de les déconcentrer et porter atteinte à la crédibilité du baccalauréat».
Le premier responsable du secteur, Abdelhakim Belabed avait de son côté, assuré en outre, que les épreuves du Baccalauréat porteront sur «les leçons dispensées en présentiel au niveau des établissements éducatifs».
«Les candidats auront à choisir entre deux sujets dans chaque matière et filière», a-t-il ajouté, précisant «qu’une demi-heure supplémentaire est accordée aux candidats dans chaque matière» pour leur donner suffisamment de temps pour choisir un sujet.
Notons dans ce sens, que les centres d’examen ouvriront à 7h30. Ainsi, les candidats doivent être à l’heure pour qu’ils aient le temps de repérer leurs salles d’examen et puissent y accéder dans le calme sur présentation de la carte d’identité.
« Les épreuves débuteront à 8h30 et, passé ce délai, l’accès au centre ne sera plus possible, notamment après fermeture du portail et ouverture des enveloppes des sujets », avait prévenu Boualem Benlaouar, inspecteur à l’inspection générale au ministère de l’Education nationale.
Les fraudeurs, eux, sont avertis. Abdelhakim Belabed, qui a écarté toute éventualité de coupure de l’Internet, à l’occasion, affirmait en effet récemment, que la loi sera appliquée «rigoureusement» contre les diffuseurs de faux sujets à travers les réseaux sociaux et les tentatives de perturbation du bon déroulement des épreuves.
« Le ministère veille à l’application rigoureuse de la loi contre les diffuseurs de faux sujets à travers les réseaux sociaux », a-t-il mis en garde.
Dans le même contexte, le ministère de la Justice avait adressé une note de service aux procureurs généraux près les cours de justice afin de procéder à l’installation d’une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque cour, en vue de prévenir et de lutter contre la fraude et les fuites des sujets des prochains examens officiels.
Il s’agit notamment de prendre les mesures nécessaires à la prévention et à la lutte contre la fraude et les fuites des sujets d’examens, notamment à travers le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC).
La note souligne «la nécessité d’un traitement judiciaire strict à travers la poursuite pénale immédiate, et ce en coordination avec les instances compétentes, à savoir les services de la police judiciaire et l’Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux TIC».
Les épreuves sous haute surveillance
Comme à chaque année, et afin d’assurer leur bon déroulement, des épreuves du baccalauréat, les services de sécurité se mobilisent.
A cet effet, le Commodément de la Gendarmerie nationale, a adopté « un plan spécial à l’échelle nationale pour sécuriser les épreuves du Baccalauréat ».
Ainsi, il a été procédé, selon un communiqué de la GN, à la mise en place d’un plan spécial «axé principalement sur le déploiement de brigades fixes et mobiles et l’intensification des patrouilles de contrôle, renforcées par des unités aériennes de la GN, en vue de fluidifier la circulation, notamment au niveau des axes et routes menant vers les centres d’examen».
Le plan prévoit également «une présence permanente des services de la GN dans le périmètre des centres de déroulement de l’examen afin d’assurer aux candidats tranquillité et sérénité», a ajouté le communiqué.
Il s’agit également de «sécuriser l’opération d’acheminement des sujets aux centres d’examen ainsi que l’opération de compostage et les centres de correction».
A cette occasion, le Commandement de la GN souhaite plein succès à tous les candidats, et rappelle les moyens de communication (numéro vert 1055, page Facebook «Tariki» et site de pré-plaintes «ppgn.mdn.dz») mis à leur disposition pour tout signalement ou demande d’assistance, a conclu le communiqué.
Y.Y