Education : inscription à distance pour la 1ère année primaire à partir de cette année
Le ministre de l’éducation nationale, Abdelhakim Belaabed vient de le réitérer : à partir de cette année, les inscriptions en 1ère année primaire se feront à distance par le biais de la plateforme dédiée à cet effet.
« Dorénavant, les parents ne seront plus obligés de se déplacer jusqu’à l’établissement scolaire pour inscrire leurs enfants en 1ère année primaire, ils pourront le faire à partir de chez eux par le biais de la plateforme mise en ligne par nos soins pour cela », annonce le ministre de l’éducation nationale en marge de la visite qu’il effectue à la wilaya de Médéa.
M. Belaabed note aussi que son département ministériel coordonne avec le ministère de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire pour connaitre avec précision l’ensemble des enfants ayant atteint l’âge de la scolarité : « nous n’avons plus à attendre les parents, nous connaissons à l’avance et avec précision le nombre des enfants qui seront inscrits pour l’année en cours grâce à la base de donnée du ministère de l’intérieur », précise-t-il.
Il rappelle en outre que la scolarisation des enfants ayant atteint l’âge légal (6 ans) est obligatoire et : « même le parent n’inscrit pas son enfant, nous le contactons et lui en demandons les raisons, il n’y avait pas cela avant, mais, grâce aux efforts de l’Etat et à la numérisation, nous y sommes arrivés et chaque parent doit assumer sa responsabilité devant la loi », assure-t-il. Il faut noter aussi que le taux d’inscription en 1ère année dépasse les 99% en Algérie et le moins de 1% qui restent seront donc convoqués pour connaitre les raisons de leur non-inscription. « Nous savons maintenant qui a inscrit ses enfants et qui ne l’a pas fait et nous appliquerons la loi car il y a une ordonnance interministérielle qui oblige les parents à scolariser leurs enfants », rappelle encore le ministre de l’éducation nationale.
Concernant le cahier des charges pour les écoles privées, Abdelhakim Belaabed affirme qu’il est en cours d’élaboration et qu’il devrait encourager l’enseignement privé : « qui a les mêmes programmes que l’enseignement public, même si l’enseignement privé offre quelques ‘plus’ autorisés par le ministère de l’éducation nationale, mais c’est la même institution éducative », précise le ministre. En outre, les écoles privées seront autorisées selon des cartes scolaires en parallèles avec les établissements publics.
Tahar Mansour