Élections locales : Le FJD opte pour le «rejet»
Le Conseil de la Choura du Front de la justice et du développement, (FJD) a décidé, lors de sa session ordinaire, qui s’est tenue hier lundi, de ne pas prendre part aux prochaines élections locales prévues pour le 27 novembre prochain, tout en laissant la question de participation partielle aux initiatives des bureaux de wilayas tout en prenant en charge leurs dépenses.
Dans une contribution qu’il a publiée sur sa page Facebook, le président du FJD, Abdallah Djaballah, a attribué les raisons de la décision de ne pas participer au quorum requis de signatures estimé à plus de 800 000 signatures pour entrer dans tous les conseils de wilayas et communales au niveau national, un chiffre qu’il dit est « plus que tout humain ne peut imaginer ».
A cet égard, il a cité le modèle d’Alger, qui exige pour ses sièges d’APW et dans toutes ses communes, de recueillir 45 000 signatures, affirmant : « Ce nombre est plus que les voix que les partis et les listes des indépendants combinés ont récoltées sur les voix qui ont remporté les sièges de la capitale dans les législatives passées » dénonce-t-il.
Le responsable du parti estime que le refus de l’ANIE d’écouter les demandes et propositions des partis, qu’il a qualifiées de « pertinentes », a contribué à la complexité de la scène électorale et à l’approfondissement de l’aliénation des cadres et des militants à contribuer au processus électoral en général.
Enfin, Abdallah Djaballah, a également critiqué l’octroi d’aides financières aux jeunes candidats se présentant sur des listes indépendantes, estimant que ce privilège « s’est transformé en un complot majeur contre les partis en les poussant à quitter les partis politiques et à préférer les listes indépendantes », a-t-il déclaré.
Yahia Maouchi