Ella a créé une agence spéciale baptisée « Autorité d’émigration » : L’entité israélienne officialise le nettoyage ethnique dans les territoires occupés !
Sale temps pour le peuple palestinien et sa cause. Faute de pouvoir « génocider » intégralement ce peuple, les Israéliens et leurs alliés américains œuvrent à déporter les survivants de la shoah de Gaza et de la Cisjordanie, en transformant en enfer leur environnement, afin de les forcer à accepter de se séparer de leurs terres ancestrales. Le ministre suprématiste israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a annoncé la création officielle, ce mardi, d’une structure chargée de cette déportation, ou de ce nettoyage ethnique qui ne craint plus de s’afficher au grand jour, encouragé qu’il est par cette impunité ambiante. Ce ministre raciste, aussi sanguinaire que Netanyahu et Ben Gvir, a précisé que cette nouvelle « Autorité d’émigration » – qui serait supervisée par le ministère de la Défense et le cabinet du premier ministre, Benyamin Netanyahou – mènerait une « opération logistique de grande envergure ». Pendant que l’armée israélienne continue à bombarder sans cesse la bande de Gaza, tuant déjà 730 personnes depuis le 18 mars – dont de nombreux enfants, le cabinet de sécurité remplit sa part du contrat. Aux soldats la destruction de ce territoire pour le rendre invivable, aux politiques la mise en œuvre d’un plan pour en chasser les Palestiniens. Une agence spéciale vient ainsi d’être créée au sein du ministère de la « Défonce », chargée d’orchestrer l’expulsion massive de Palestiniens de Gaza sous couvert de réinstallation « volontaire ». Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré que cette nouvelle « Autorité d’émigration » – qui serait supervisée conjointement par le ministère de la Défense et le cabinet du premier ministre, Benyamin Netanyahou – mènerait une « opération logistique de grande envergure »visant à relocaliser les Palestiniens de Gaza et à leur trouver des pays de destination. Il s’agit, selon ce ministre d’extrême droite, d’organiser « un transfert volontaire pour les résidents de Gaza qui expriment leur intérêt à se déplacer vers des pays tiers, conformément au droit israélien et international, et suivant la vision du président américain, Donald Trump ».
Plus de 700 morts en une semaine de massacres de masse
Cinq jours après la rupture du cessez-le-feu par le gouvernement israélien, son armée a bombardé dimanche 23 mars l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien. 730 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée, depuis la reprise de l’offensive israélienne le 18 mars, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les estimations sont jugées fiables par l’ONU. Il dénombre au total 50 082 victimes depuis le déclenchement de la guerre. Alors que Benyamin Netanyahou poursuit sa fuite en avant autoritaire en Israël avec le vote d’une motion de censure, première étape vers une destitution, contre la procureure générale, Gali Baharav-Miara, il continue également son entreprise génocidaire dans la bande de Gaza. Cinq jours après la rupture du cessez-le-feu par le gouvernement israélien, son armée a bombardé dimanche 23 mars l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien. Pour justifier son tir sur une structure de santé, l’armée d’occupation israélienne ment de manière éhontée en invoquant une prétendue « frappe de précision sur un terroriste clé du Hamas. Les mêmes gros mensonges avaient été sortis pour justifier la dévastation totale de Gaza et ses plus de 50.000 morts, dont plus de 70 % étaient des femmes et des enfants.
Ali Oussi