Elle défend insidieusement les assassins de Djamel Bensmaïl en accusant l’Etat : Revoilà les « kitulistes ! »
Elle s’appelle Nabila S. Avocate de son Etat, et dans tous ses états surtout, elle distille, via les réseaux sociaux un insidieux venin. Celui du doute, des questionnements sans réponse et des suspicions indicibles que chacun d’entre nous porte en lui.
Procédant de manière méthodique et réfléchie, elle donne à penser qu’elle a été spécialement formée pour faire partie des « agents» chargés de diriger cette guerre de quatrième génération qui bat présentement son plein contre l’Algérie.
Ces agents particulièrement dangereux, sont très certainement formés par des ONG financées par le lobby sioniste, dont le blanc seing se décline et se mange à toutes les sauces au nom d’une démocratie particulièrement dévoyée, et de libertés où tous les dépassements sont tacitement tolérés, voire carrément permis.
C’est de cette manière que le hirak des premiers jours, beaux et sublime à sa genèse, par sa solidarité, son sourire, son pacifisme et sa force tranquille, a fini en « fleuve détourné».
L’astuce pour cette mouche électronique professionnelle rompue à la manipe sur les réseaux sociaux consiste avant tout à viser le défaut de la cuirasse, c’est-à-dire la sentimentalité exacerbée des Algériens, et à amplifier des questions en apparence anodine qui, sous le coup de l’adroite redondance, et de machiavéliques réajustements opérés à doses homéopathiques pour en arriver subrepticement à ça : blanchir des criminels, accuser indirectement des innocents et « normaliser » les crimes les plus abjects qui soient.
La méthode est éprouvée. Approuvée aussi. Elle a déjà donné des résultats à tout le moins « probants » durant les années 1990, quand les ennemis de l’Algérie tentaient de faire accroire au monde que l’Etat algérien avait partie liée avec les sanguinaires terroristes en guerre contre tout le peuple algérien. Ici, c’est l’assassinat odieux de Djamel Bensmaïl qui cause soucis.
Même si on a pu le suivre hélas en direct, d’aucuns, dont cette avocate du diable, persistent dans l’erreur et la manip. Le hic c’est que beaucoup d’Algériens, par curiosité ou par bravade suivent et écoutent de pareilles sornettes.
Le hirak dévoyé et le MAK empruntent une voie encore plus hasardeuse, voire carrément criminelle, qui tente de justifier les barbaries les plus abjectes qui soient.
Les « outlaws » s’arrogent en « justiciers du dimanche », distribuant bons t mauvais points selon leur propre convenance. Selon le fait du prince. Et des officines ténébreuses qui financent cette horripilante intox.
Mohamed Abdoun