Elle est causée par les troubles amitiés de Mohamed VI : La guerre des courtisans de palais a commencé !
Une guerre sans merci, une guerre à mort, est menée depuis plusieurs mois par les intimes du roi Mohamed VI. A leur tête se trouve Fouad El Himma, son ami d’enfance, président du PAM, dont le parti a intégré la coalition gouvernementale de l’équipe menée par l’oligarque Aziz Akhanouch. En cause : les frasques de plus en plus criardes et condamnables des frères Azaitar. Othmane (dit Omar) et Abou Bakr, sont des sportifs pratiquant les arts martiaux. Mais pas que. Ces gens de mauvaise vie et de mauvaises mœurs ont déjà été condamnés pour vols avec effraction et agressions diverses. Ce qui n’empêche pas Mohamed VI d’avoir le « béguin » pour ces « loubards ». Cela est tellement vrai que ce roi bizarre a même fini par se détacher de sa famille, de ses anciens amis et de ses conseillers traditionnels, y compris ce « tonton » et ami de son père, André Azoulay. La situation est tellement grave, aux yeux du Makhzen et de l’entourage immédiat de Mohamed VI a fini par réagir avec vigueur en allumant une sorte de contre-feu. Il faut dire qu’il y a de quoi. Des sources qui suivent de près ce dossier particulièrement Caucase nous indiquent que cette fratrie a rappelé d’Allemagne plus d’une dizaine de parents. Oncles, cousins, et même la grand-mère Azaitar vivent désormais aux crochets de Mohamed VI. Ils occupent désormais sans vergogne certains des plus beaux palais de Marrakech, Rabat et Casablanca. Ce sont eux qui décident de tout au royaume chérifien. Mohamed VI a même sacrifié ses traditionnelles vacances d’été avec sa proche famille pour rester constamment au plus près des mauvais garçons Azaitar. Même ses rares croisières dans son yacht en méditerranée, Mohamed VI ne les mène qu’en compagnie de cette bizarre « grande famille. Il va sans dire que cette situation anachronique fait le bonheur d’Abdellatif Hammouchi, chef des services e sécurité et de renseignements. Cela lui donne un tel pouvoir qu’il ne rend même pas compte de ses actes les plus répréhensibles, même pas à Akhanouch lui-même. C’est ce qui explique sans doute l’ampleur du scandale Pegasus, mais aussi la terrible répression dans les territoires sahraouis occupés. Les intimes traditionnels de Mohamed VI sont désormais vent debout contre les Azaitar. Pour cela, tous les coups sont permis. Un tir de barrage a ainsi été déclenché par les médias Hess-press et Barlamane, réputés proches du ministère de l’Intérieur marocain. Et, comme cela donnait l’air de ne pas suffire, c’est Mediapart, son blog du moins, qui vient d’être appelé à la rescousse. Le célèbre site d’Edwy Plenel a en effet publié de fracassantes révélations sur l’enrichissement illicite et anormal de la famille Azaitar. Ces « articles » sont repris en arabe et en français par Barlamane et Hess-Press. On y apprend notamment que les Azaitar, qui n’avaient même pas de quoi se payer un casse-croûte, roulent désormais sur l’or. Ils collectionnent les objets de luxe, dont les valeurs s’élèvent à plusieurs milliers d’euros. Ils disposent également d’une société immobilière colossale, et d’une autre versée dans l’import-export. Ils sont également à la tête d’une société de livraison de nourriture par… drones. Inutile de dire que le recours à ces coûteux bijoux technologiques est strictement interdit au royaume chérifien. Mais pas pour les Azaitar qui, présumons-nous, doivent se considérer comme étant au-dessus de la loi, grâce ou à cause de leur « solide amitié » avec Mohamed VI. Le dernier article du blog « Médiapart » recense les entreprises que les boxeurs ont fondées depuis leur débarquement au Maroc il y a plus de trois ans. « Protokoll7 » gère des cafés et restaurants à Tanger, « Abu Azaitar International » se consacre à l’import/export et « Méditerranée Building Company » à la promotion immobilière. « S-tacos » vend de la nourriture mexicaine et propose de la livrer avec des drones, ce qui n’a été autorisé à aucune autre entreprise marocaine. A côté du port de plaisance de Salé, la ville voisine de Rabat, ils projettent un parc d’attractions pour les enfants et un club de jet-ski. Dans cette drôle de guerre à mort ainsi engagée, le seul qui n’a pas son mot à dire est comme de juste le malheureux peuple marocain.
Mohamed Abdoun