Pour pouvoir organiser une deuxième édition de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN) après celle 1990 remportée par les Verts, l’Algérie devrait encore attendre.
En effet, l’Algérie a officialisé ce mardi, le retrait de sa candidature pour l’organisation des deux prochaines éditions de la CAN 2025 et 2027.
Le président de la Fédération algérienne Walid Sadi, qui a pris officiellement ses fonctions à la tête de l’instance sportive nationale, l’a confirmé dans des déclarations à la presse en marge de la cérémonie de passation de pouvoir qui a eu lieu, ce matin au siège de la fédération à Dely Brahim.
« L’Algérie a officiellement retiré sa candidature à l’organisation des éditions 2025 et 2027 de la Coupe d’Afrique des nations », a déclaré le premier responsable de la FAF à la télévision algérienne, ajoutant qu’un courrier a été adressé « à la Confédération africaine de football, pour l’informer de notre décision ».
Cette décision intervient 24 heures avant l’annonce officielle du président de la CAF, Patrice Motsepe, concernant les pays qui ont été choisis pour l’organisation des éditions 2025 et 2027 de la CAN.
Un recul ? Assurément pas. Contrairement à ce que rapportent certains médias (notamment ceux d’un pays voisins), l’Algérie avait de fortes chances d’organiser ces deux rendez-vous sportifs, comme elle l’avait d’ailleurs toujours fait.
Elle en a les moyens. Les compétences et les infrastructures aussi. Mais en Algérie, on ne met jamais la charrue avant le bœuf. On y va étape par étape.
Les changements intervenus au sein de la fédération algérienne de football ont fait que l’organisation d’une CAN ne soit plus une « priorités ».
La fédération, à sa tête Walid Sadi, a d’autres « chantiers ». Il est notamment question de la réorganisation et modernisation de la FAF, à l’amélioration de sa situation financière et une meilleure prise en charge des différentes sélections nationales.
Pas seulement. Le tout nouveau président de la FAF, s’est engagé à « réorganiser l’organigramme de cette même instance sportive», « moderniser » et « numériser » sa gestion, se pencher sur l’épineux problème de « mise en conformité » de ses statuts avec les lois en vigueur. Bref. Walid Sadi et son bureau fédéral ont du pain sur la planche.
Y.Y