Elles sont menées dans toutes les villes : Opérations coup de poing contre les réseaux de drogue
La lutte, sur le terrain contre le trafic de drogues à travers les villes, a atteint des proportions inégalées ces derniers mois. Les dealers sont traqués sans répit dans des conditions qui donnent parfois lieu à des scènes spectaculaires. Il est devenu assez fréquent d’assister à des descentes policières, en fin de journée, ou nocturnes, dans des zones ou quartiers soupçonnés d’abriter des vendeurs de psychotropes ou autres drogues. Des sources dignes de foi affirment que des instructions très fermes ont été données aux services de sécurité pour tout mettre en œuvre afin de résorber le plus rapidement possible la propagation de ce fléau. L’objectif à atteindre est naturellement de briser la chaîne de « distribution » de ces drogues en frappant de plein fouet les principaux réseaux actifs à travers les quartiers. A travers la capitale cela a donné lieu à des opérations fréquentes et très rapprochées ces dernières semaines. L’un des résultats immédiats constaté sur le terrain est la disparition de tous ces groupes de jeunes à l’allure douteuse qui polluaient dans certaines régions d’Alger. A Bab El Oued, Becourt… des citoyens ont souvent alerté les services de sécurité autour de l’existence de ce manège (il s’agissait de dealers en fait) qui plongeait les riverains dans l’inquiétude et l’insécurité surtout. Le phénomène se faisait particulièrement ressentir la nuit, dans certains quartiers là aussi, puisque ces réseaux avaient pris pour habitude de se réfugier dans des cages d’immeubles la nuit pour écouler leur « marchandise ». Les drogues en circulation ont plongé la jeunesse, particulièrement, dans un enfer sans fin. La consommation de psychotropes et autres drogues dures (cocaïne, héroïne…) s’est très répandue ces dernières années dans ces milieux. Des communiqués publiés par la DGSN pour faire état des résultats obtenus durant ces offensives contre la drogue ont parfois révélé l’existence d’étrangers, des subsahariens en particulier, dans les réseaux de trafic démantelés. Les saisies opérées sont aussi très souvent spectaculaires, près de trente milles comprimés de psychotropes récupérés depuis de début de l’année, plus de trois kilos de drogues dures. En Avril dernier, deux quintaux de kif traité ont été saisis par le Service central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (SCLTIS) à l’issue du démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic international de drogues à partir du Maroc, annonçait un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Amel.Z