En marge de la COSP-10 d’Atlanta : Salima Mestrati présente « Narakom »
La corruption vole non seulement des ressources mais elle prive les gens d’espoir, a déclaré, hier, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion des travaux de la 10è conférence des États parties à la convention des Nations Unies contre la corruption (COSP-10) qui se tient, du 11 au 15 décembre courant, dans la ville américaine d’Atlanta.
Des travaux auxquels prend part une importante délégation algérienne conduite par la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HAtplc), Mme Salima Mesrati, indique un communiqué de l’autorité. Cette année la conférence sur la lutte contre la corruption revêt une importance particulière car elle marque le 20e anniversaire de cette convention historique.
Une occasion de renforcer la coopération internationale afin de prévenir, détecter et poursuivre la corruption, en partenariat avec la société civile et le secteur privé. Réunissant les 190 États parties à la Convention onusienne contre la corruption, et les représentants d’organisations internationales et de la société civile, ce conclave à Atlanta se penche sur l’examen des moyens de promouvoir la mise en œuvre de ladite Convention et une lutte plus efficace contre ce fléau.
A ce sujet, Antonio Guterres a prévenu, dans son discours d’ouverture, que « même si nous avons réalisé des progrès considérables, la corruption reste une menace réelle partout dans le monde ».
La conférence d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie, devrait être sanctionnée par l’adoption de mesures préventives, ainsi que par la criminalisation des formes de corruption les plus répandues dans les secteurs public et privé.
En marge des travaux de cette conférence, l’Autorité algérienne présentera le premier réseau de transparence et lutte anti-corruption en Algérie élargi à la société civile, Narakom.
Une plate-forme numérique fruit de larges concertations ayant regroupé toutes les parties concernées par cette question, dont des experts, établissements et administrations publics, établissements de contrôle, des instances consultatives et des organisations de la société civile.
« Ce Réseau, à travers sa plateforme numérique, vise à activer le rôle de la société civile et à renforcer son efficacité en matière de prévention et de lutte contre la corruption. Le Réseau a un rôle de sensibilisation, d’information, de formation et de diffusion d’une culture de rejet de la corruption en faisant connaître les problèmes et les crimes de corruption. Il permet l’échange de formations et d’expériences. Il est aussi un outil de suivi et de contrôle de la mise en œuvre de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (2023-2027) » avait précisé Mme Salima Mestrati, lors de son lancement, octobre dernier.
Smail Rouha