Qui sème le vent récolte la tempête. L’entité israélienne est en train de subir le retour de flamme de ses massacres de masse commis à Gaza et au Liban sous une protection américaine, et ave des armes sophistiquées massivement fournies par cette dernière. « Des sirènes ont retenti dans le centre de la Palestine occupée à la suite de tirs de projectiles en provenance du Liban », a indiqué ce mardi l’armé d’occupation israélienne. A Tel-Aviv, des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) et de Reuters ont entendu des explosions au loin, qui pourraient être des interceptions de projectiles par le bouclier antimissile israélien. Et ce n’est là qu’un juste et logique retour des choses. Les frappes terroristes israéliennes au Liban ont fait 95 morts lundi, selon le ministère libanais de la santé. Il s’agit du dernier bilan communiqué par ce dernier. Au cours des quinze derniers jours, les bombardements effectués par Israël à travers le Liban ont tué plus de 1 000 civils et contraint plus d’un million de Libanais à fuir, selon le gouvernement libanais. Le Liban fait face à « l’une des phases les plus dangereuses de son histoire », a averti mardi le premier ministre libanais, Najib Mikati, cité par l’agence de presse libanaise. « Environ un million de notre population a été déplacée en raison de la guerre dévastatrice qu’Israël mène au Liban », a-t-il déclaré, exhortant les Nations unies à fournir de l’aide aux civils déplacés. En lançant, dans la nuit de lundi à mardi, une offensive militaire au sol contre le Hezbollah au Liban, on peut effectivement dire qu’Israël est entré dans une seconde guerre, après celle entamée à Gaza au lendemain du 7-Octobre. Dans la bande de Gaza, l’armée d’occupation israélienne continue son offensive, même si les frappes ont baissé en intensité ces derniers jours. Mardi, des bombardements israéliens sur des habitations ont tué douze personnes dans le camp de réfugiés de Nousseirat, au centre du territoire, selon l’Agence France-Presse. Sept autres personnes ont péri lors de frappes sur une école abritant des personnes déplacées à l’est de la ville de Gaza. Lundi, les Nations unies ont rapporté que les deux tiers (66 %) des bâtiments de la bande de Gaza ont été détruits ou endommagés depuis le début de la guerre. L’offensive militaire d’Israël à Gaza a fait au moins 41 615 morts, pour la plupart des civils, selon les chiffres fournis par le ministère de la santé de ce territoire contrôlé par le Hamas – chiffres que l’ONU a qualifiés de fiables. Quant aux massacres de masse entamés à Gaza depuis le 8 octobre passé, ces derniers ont déjà pas moins de 41.615 morts et 96.359 blessés, dont plus de 70 % sont des femmes et des enfants.
Wassim Benrabah