L’Algérie reste l’un des rares pays arabes et musulmans, à ne pas dévier de sa trajectoire portant sur son soutien indéfectible à la cause pa.les.ti.nienne.
Les exemples n’en manquent pas. Difficile d’en faire une liste exhaustive, mais disons que c’est au Palais des Nations à Alger qu’est proclamé, le 15 novembre 1988, l’Etat palestinien.
L’Algérie a porté également à bout de bras l’adhésion de la Palestine à l’ONU en qualité de membre observateur, au cours de l’année 2012.
Les jours passent et la position algérienne reste la même. Inébranlable. Ce jeudi, alors que l’agression sioniste sur la bande de Ghaza et se populations désarmées, entame son 13ème jour, faisant encore des victimes faisant de ce territoire l’un des endroits les moins sûrs sur Terre, les Algériens, sont sortis par des milliers pour dire non à l’apartheid sioniste, réaffirmant leur inconditionnel à la résistance à l’occupation.
A Boumerdes, ils étaient des dizaines de centaines de personnes à converger vers le chef-lieu de la wilaya dès les premières heures de la matinée.
A notre arrivée sur les lieux, les premiers marcheurs y étaient déjà. Venus des quatre coins de la wilaya, ils mettront de côté chacun, se déboires quotidiens le temps de cette journée qui se veut de « solidarité et de fraternité ».
Toutes les franges de la société sont représentées. La ville du rocher Noir, est en ébullition. Et ce sont les étudiants qui ouvrent le bal. On peut les distinguer dans le premier carré. Les femmes sont également fortement présentes. Les lycéennes, aussi.
Un « crime contre l’Humanité »
Il est 10 h passée de quelques minutes. Le complexe sportif Djilalli Bounaâma, d’où est prévu le coup d’envoi de la marche de soutien et de solidarité avec le peuple palestinien, devient de plus en plus exiguë, ne pouvant contenir tout ce beau monde.
Le drapeau rouge, noir, blanc et vert des Palestiniens flotte aux côté de l’emblème national. Dans la foule, on peut également distinguer le drapeau du Sahara Occidental, dont les populations continuent de subir les affres du colonialisme aveugle et arbitraire du Maroc.
Sous le regard bienveillant des services de la sûreté de la wilaya de Boumerdes (toute section confondue), de la Gendarmerie nationale et de ceux de la Protection civile, le cortège des marcheurs s’ébranle.
Les Marcheurs empruntent le boulevard du front de Mer pour arriver au bout de près d’une heure après à l’esplanade jouxtant la Maison de la culture Rachid Mimouni.
« Le peuple veut libérer la Palestine », « A Bas le sionisme, Crimes contre l’Humanité, Les Palestiniens meurent chaque seconde dans l’indifférence totale », ou « Non à la normalisation », sont autant de slogans scandés par les marcheurs le long de leur parcours.
« Israël assassin, (écrit en anglais), Palestine trahie vaincra», est-il aussi écrit sur des pancartes, dont quelques-unes portes des dizaines de photographies du génocide sioniste dans la bande de Ghaza.
M.M.H