Le Honduras analyse l’achat de carburant à l’Algérie en échange de produits agricoles, annonce le vice-ministre des Affaires étrangères Torres
Le vice-ministre des Affaires étrangères, Gerardo Torres, a révélé ce mardi, que le Honduras envisagerait d’explorer les meilleures conditions pour l’acquisition de carburant. A cet égard, il a indiqué qu’après une réunion avec la Direction générale des hydrocarbures et de la coopération énergétique du gouvernement algérien, un plan de travail a été mis en place pour étudier la possibilité d’acquérir des dérivés du pétrole à un prix abordable pour les Honduriens. Pour Gerardo Torres, l’Algérie pourrait être le partenaire parfait pour l’acquisition de pétrole à un meilleur prix du fait, souligne-t-il, qu’elle exporte actuellement 6 millions de barils de pétrole par jour. Cependant, la difficulté pour le Honduras réside dans le manque d’infrastructure de espaces de stockage pour le pétrole brut, relève-t-il. Pour trouver la parage, Gerardo Torres lorgne du coté du Venezuela qui a signé récemment, avec l’Algérie un accord pour renforcer les capacités de raffinage du pétrole brut. « Cela peut nous aider de deux manières : nous fournir du carburant à moindre prix, mais aussi renforcer les capacités et les infrastructures énergétiques et de carburant », a-t-il expliqué. « Nous devons travailler pour trouver des partenaires pour nous aider à construire des capacités de stockage », a-t-il plaidé. Et d’illustrer qu’un navire algérien peut parfaitement faire un voyage d’un mois au Honduras et assurer ainsi l’approvisionnement en carburant dans le même laps de temps. En contre-partie, le Honduras fournira à l’Algérie des produits agricoles, a-t-il préconisé. En somme, un marché de troc : Pétrole contre produits agricoles. Le vice-ministre des Affaires étrangères a indiqué que l’Algérie est devenue le principal fournisseur de gaz liquéfié et de carburant de l’Italie, ainsi que le deuxième de la France et de l’Espagne. Il a conclu que le Honduras était également en pourparlers avec l’Arabie saoudite et le Qatar pour l’acquisition de carburant, bien que les options les plus proches restent le Mexique et le Venezuela.
Salim Farouk