Enseignement supérieur : augmenter les moyens pour relever les défis
La démocratisation de l’enseignement supérieur n’est certainement pas un vain mot en Algérie puisque, où que nous allions à travers le territoire national, nous trouvons des établissements universitaires divers, dispensant les cours à tous les algériens, sans aucune discrimination. Mieux encore, la tendance pour ouvrir de nouveaux établissements un peu partout s’est même accélérée ces deux dernières années, sous la gouvernance de M. Abdelbaki Benziane, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. En effet, rapprocher l’université de tous les étudiants, où qu’ils soient, est l’une de ses priorités, qu’il n’a d’ailleurs pas manqué de mettre en œuvre.
Cent neuf établissements universitaires en Algérie
Actuellement, l’Algérie compte 109 établissements universitaires dont 53 universités, 35 écoles supérieures nationales, 9 centres universitaires et 11 écoles normales supérieures qui accueillent un total de près d’un million cinq cent mille étudiants.
Depuis son installation à la tête de ce ministère, Abdelbaki Benziane a inauguré 42000 places pédagogiques à Skikda (8000), Bejaia (6000), Oran (4000), Ghardaïa (2000), Khenchela (4000), Biskra (4000), Tiaret (2000), Chleff (7000), Oum El Bouaghi (1000) et Alger (4000). Durant la même période, une école supérieure des TIC a été inaugurée à Amizour (Bejaia) et un institut des sciences et de la technologie à Boumerdès.
C’est dire la dynamique de réalisation de places pédagogiques qui a prévalu ces derniers, malgré le handicap majeur constitué par la pandémie de covid19 qui a bloqué et retardé nombre de secteurs en Algérie et dans le monde.
La recherche scientifique n’est pas en reste puisque divers établissements ont été inaugurés durant l’année écoulée par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dont un centre, des unités et des annexes à Constantine, un centre d’analyses physiologiques et chimiqueset un autre de calcul intensif à Bejaia, un centre de recherches en agriculture à Djelfa, un centre de recherches en environnement à Annaba et une annexe du CRASC ainsi qu’un autre centre de calcul intensif à Oran. Quant aux laboratoires de recherches, le ministre en a inauguré 25 à Annaba, 20 à Biskra, 5 à Tiaret, 2 à Alger, 1 à Ouargla et 14 à Laghouat.
Les bibliothèques étant aussi très importantes dans le cursus de l’étudiant, 5 ont été soit inaugurées (4) et une lancée à Khenchela, qui viendront renforcer celles qui existent à travers l’ensemble des établissements universitaires algériens. Digitalisation oblige, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a procédé aussi au lancement, durant l’année écoulée, de diverses plateformes numériques,de bases de données techniques et d’unités techniques à Annaba, Ouargla, Djelfa, Biskra, Blida, Médéa, Sétif, Alger et Oran.
Dans le même cadre, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique compte lancer à court et moyen terme plusieurs projets d’augmentation des capacités pédagogiques et scientifiques d’une grande partie des établissements universitaires, afin de répondre de manière efficace à la demande exprimée par le nombre grandissant de nouveaux étudiants d’un côté, et à celle exprimée par le secteur socioéconomique qui est devenu un partenaire incontournable de l’université algérienne.
Tahar Mansour