Enseignement Supérieur : Bientôt deux diplômes simultanément
Les universitaires algériens auront la latitude de décrocher deux diplômes simultanément à l’avenir. « L’idée est en réflexion », a fait savoir ce samedi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, lors d’une conférence de presse en marge de la conférence nationale des universités.
Il a, dans ce sens, affirmé que les inscriptions pour les futurs bacheliers, « pourraient se faire au niveau du même établissement et la même classe », au même titre que pour les candidats libres.
Il s’agit aussi, d’un parcours permettant aux bacheliers de poursuivre deux cursus universitaires au cours de la même période pour obtenir deux diplômes qui appuient son implication dans la vie socioéconomique.
L’objectif recherché, par ce nouveau procédé, est, selon Kamel Baddari, « d’assurer une meilleure qualité de l’enseignement supérieur ».
Concernant les mécanismes d’application de ce projet, le ministre a indiqué que ses services «examineront les moyens devant permettre aux étudiants de concilier les deux cursus, en faisant l’équilibre entre l’enseignement en présentiel et l’enseignement à distance, ou en organisant les deux spécialités dans le même établissement universitaire ou le même département».
Dans le même sillage, M. Baddari a fait état du lancement d’une «restructuration des domaines de formation et de leur réduction de 15 actuellement à cinq grands domaines qui permettent au nouveau bachelier de s’intégrer dans un premier temps à l’environnement universitaire et de se familiariser avec les spécialités de son domaine au cours de la première année universitaire, ce qui facilite le choix de la spécialité qui répond le mieux à ses aspirations».
Evoquant le bilan du secteur, le ministre a indiqué que ses services avaient enregistré dernièrement «des résultats positifs», d’autant que le secteur a pu réaliser «un taux de 83,03% des objectifs du programme d’action du Gouvernement ces trois dernières années, et prendre en charge à 100% les programmes depuis septembre 2022».
Il a mis en exergue, dans ce sens, l’importance d’«accélérer le rythme de travail et de mettre en œuvre les procédures définies dans le cadre du plan du secteur».
Les établissements universitaires sont appelés lors de la prochaine étape «à créer de nouveaux parcours de formation adaptés à l’environnement socio-économique», a-t-il poursuivi, appelant les recteurs des universités à faire de 2023 «l’année de l’intelligence artificielle».
Y.Y