Enseignement supérieur : Les Américains disposés à accompagner les établissements algériens
Les voies et les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’élargir vers d’autres domaines d’intérêt commun, ont été au centre d’une rencontre ce mardi, entre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane et l’ambassadrice des Etats Unis à Alger, Elisabeth Moore Aubin.
Les deux parties ont évoqué en effet, indique-t-on dans un communiqué du département de l’Enseignement supérieur, «la réalité de la coopération et des échanges dans la sphère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique entre les deux pays».
La rencontre a également été une occasion pour le ministre de présenter «la nouvelle vision adoptée par le secteur en matière de coopération et d’échange scientifique, laquelle consiste à lier la recherche scientifique au développement, et par ricochet, aux axes du plan d’action du gouvernement».
Il s’agit, dans ce sens, de «la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la santé citoyenne, mais également des domaines de la technologie et de la numérisation, inscrits dans la démarche du gouvernement traduite par la création d’écoles supérieures, à l’instar des deux écoles nationales supérieures de l’intelligence artificielle et des mathématiques au Pôle technologique de Sidi Abdallah, ou encore les deux écoles supérieures de l’agriculture sahraouie à Adrar et à El Oued».
« Ces relations devront être marquées par la durabilité et la continuité, en les soumettant à une évaluation continue, et en cherchant conjointement de nouveaux horizons prometteurs qui répondent aux exigences actuelles et futures», précise-t-on de même source.
Abdelbaki Benziane a d’ailleurs exprimé, à l’occasion, « la disposition de son secteur à mettre en place des programmes de partenariat constructifs aux mieux des intérêts des deux parties, à diversifier les échanges entre les universités algériennes et américaines, et à tirer profit de l’expertise et de l’expérience des universités américaines considérées comme pionnières dans le domaine des formations professionnalisantes».
Pour le ministre, « une telle démarche permettra aux universités algériennes d’améliorer leur visibilité et leur lisibilité, via l’édition scientifique, notamment en langue anglaise», érigée en «un outil fondamental des les technologies de pointe et les sciences exactes», suite à quoi les universités algériennes pourront améliorer leur classement et se lancer, partant, dans la compétitivité».
Quant à la diplomate US, affiché sa volonté «d’ouvrir de nouvelles classes au sein des campus américains dans nombre d’établissements universitaires algériens», afin «d’encourager l’enseignement de l’anglais pour le pratiquer dans des occasions scientifiques ou culturelles, et d’inciter les étudiants à l’apprendre pour pouvoir accéder au monde de l’information scientifique et technologique».
Relevant que la partie algérienne avait demandé «un accompagnement au profit des centres d’enseignement intensif de langues en termes d’accréditation des diplômes et de passage de tests de niveau en anglais», Mme Moore Aubin, a affirmé que nombre d’universités américaines pouvaient accompagner les établissements universitaires algériens en matière de formation et de recherche dans le domaine agroalimentaire.
Y.Y