Entrée du premier véhicule : Les précisions de Zeghdar
C’est une déclaration qui mettra fin à nombre d’interrogations que celle faite par le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, au sujet du dossier automobile, notamment la date d’entrée de la première voiture en Algérie, après la publication du cahier des charges régissant l’activité de concessionnaires automobile.
Sur ce sujet, M. Zeghdar a affirmé que la date d’entrée de la première voiture « est liée au degré d’engagement des concessionnaires à appliquer les dispositions du nouveau cahier des charges d’importation d’automobile ». Une fois les dossiers d’importations seront déposés et leur conformité au cahier des charges approuvée, « la première approbation sera accordée », et « les délais sont précisés dans la loi ».
A propos des prix des véhicules importés, qui seront appliqués sur le marché algérien, le ministre a estimé qu’ils seront déterminés « selon le coût d’importation du véhicule, ou de sa production s’il s’agit d’un véhicule fabriqué localement ».
Pour rappel, le cahier des charges fixant les conditions et modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs et de la construction automobile a été publié jeudi dernier au journal officiel n°76.
Notons que pour les conditions d’accès à l’exercice de l’activité de concessionnaire, l’article 4 interdit les concessionnaires multimarques. « L’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs est assujetti à la conclusion d’un contrat de concession liant le concessionnaire à un seul constructeur concédant », précise le texte.
L’exercice effectif de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs est conditionné par l’obtention de l’agrément, délivré par le ministère de l’Industrie sur présentation d’un dossier. L’agrément délivré par le ministre chargé de l’industrie, valable pour une durée de cinq (5) années renouvelable.
Pour ce qui est de la garantie, le texte stipule que le concessionnaire agréé s’engage « à prendre en charge les véhicules présentant des défauts de construction, les vices apparents et/ou cachés ainsi que le remplacement des pièces de rechange et des accessoires défectueux. » Dans le cas où le défaut s’avère « irréparable », il « procède au remplacement du véhicule ou au remboursement de son prix».
Mohamed Ait S.