Entreprise génocidaire du peuple palestinien : Quand les sionistes se confondent avec les nazis qui les opprimaient
Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir, dit un vieil adage. Celui-ci est encore plus vrai quand la « com » est intégralement accaparé par les partisans de « la solution finales » version new-age. Les quelques rares voix humaines qui se lèvent, s’élèvent de-ci de-là pour protester timidement face à ce massacre programmé, ont vite réduites au silence. L’accusation, infamante, réductrice et assassine, est très vite trouvée. Ceux qui refusent d’applaudir au massacre de femmes, d’enfants et de vieillards sans défense, sont tout de suite accusés d’ « antisémitisme ». Sans état d’âme, on assassine collectivement ces honnêtes gens. Ils sont écrabouillés sur les plans médiarique, social, économique et social. L’élimination physique n’est d’ailleurs pas loin. L’un d’eux, le journaliste Gideon Levy, qui vit dans les territoires occupés palestiniens, est l’un d’eux. Il est contraint de se déplacer constamment flanqué d’un garde du corps. Cela en dépit de sa carrure de déménageur. Avec les sionistes, crimes et criminels ne sont jamais loin. Itzak Rabin en sait quelque chose, lui qui a été assassiné par un néo-nazi », pour avoir signé les accords d’Oslo, et pour avoir cru à la possible existence de deux Etats, palestinien et israélien. L’astuce toute trouvée, si je peux me permettre ce mot quand est s’agit de justifier froidement le génocide de tout un peuple et de poursuivre à rebours l’ « œuvre » entreprise par Adolf Hitler en 1938, voire bien avant. Il s’agit, en somme, de « déshumaniser » les personnes que l’on se propose de massacrer jusqu’au dernier. Cette façon d’être, d’agir et de massacrer, ressemble à s’y méprendre aux théoris racistes et suprématistes de tous les extrémistes de droite, et du monde entier. Gideon Levy est qualifié de « traitre » dans son pays, la Palestine occupée. Son élimination est donc permise, pour ne pas dire carrément ordonnée. Le journal français « Le Monde », également critiqué et insulté par les médias sionistes vient de lui consacrer un article assez édifiant. « Le 14 juillet, interviewé par une télévision dans les rues d’Ashkelon, ville méridionale d’Israël, le journaliste de 61 ans est pris à partie par un habitant : « Traître, va vivre avec le Hamas ! », lui hurle l’homme, lui jetant un billet à la figure. L’article qu’il a écrit le matin même, « Le mal que font les pilotes », lui a valu une pluie de menaces par téléphone et sur les réseaux sociaux. « Ils sont la crème de la jeunesse israélienne, (…) ils perpètrent les actes les plus mauvais, les plus brutaux et les plus méprisables. (…) Ils sont assis dans leur cockpit et appuient sur le bouton de leur joystick, jeu de guerre », a-t-il écrit. Dans la rue, où tous reconnaissent son imposante carrure et son visage tanné par le soleil, les regards se font mauvais et les insultes pleuvent ». ce n’est hélas pas tout. Impitoyable, l’article déroule son constat accablant : « Gideon Levy n’est pas le seul à subir des menaces, à la limite de l’agression physique. Les gens de gauche ont peur d’aller aux manifestations, d’être frappés. Le mot smolani (“gauchiste”) est devenu la pire des insultes. On ne peut exprimer aucune sympathie ou empathie pour les Palestiniens sans être menacé. Les vrais racistes eux ne se cachent plus. » Le symptôme, selon lui, d’années d’expansion de l’extrême droite, du racisme et de l’incitation à la haine en Israël ». « Les médias ici ont tellement déshumanisé les Palestiniens. » leur élimiation totale devient dès lors une question de salubrité publique. La colonisation de la Palestine relève d’une action permanente et d’une minutieuse organisation des faits et gestes qui découlent tous d’une politique et d’une stratégie à très log terme mise en œuvre au quotidien. Tous les moyens sont permis et soutenus par l’État sioniste sans aucune réticence. Les premières colonies du district de Bethléem remontent aux années 60 du siècle dernier. Celle de « Gush Etzion » a été l’une des premières implantée juste après la guerre de juin 1967. La colonisation du territoire palestinien s’est mise à s’étendre tel un cancer pour englober 21 colonies en l’an 2000 couvrant une superficie de 150000112 m2), ce sui équivaut à 2.5 % du district de Bethléem. C’est ainsi que ce lundi 30 août 2021, les autorités d’occupation ont notifié aux citoyens Palestiniens Muhammad Hani Awad et Shadi Ahmed Zayed de la ville de Nahalin, dans le district de Bethléem, d’arrêter la construction de leurs maisons sous menace de démolition. Muhammad Yousef Awad, lui, a été notifié de la démolition prochaine de sa maison située dans le quartier de Wadi al-Marbaa de Nahalin. Il en a été de même, quelques jours auparavant, pour le citoyen Marwan Adel Najajrah du quartier de Sabiha. Le citoyen Ziad Funun s’est vu confisqué tout le matériel de construction. Des agriculteurs sont régulièrement expulsés manu-militari de leurs terres. Comme à Nahakin, le scénario se répète à Husan, à al-Jaba’a et à Wadi Fukin. Les quatre villes, ainsi que celle de Bethléem devant au final être absorbées par le projet en cours du “grand Al Qod”. Tel un cancer, la colonisation s’étend, jour après jour, d’heure en heure. Minutieusement et méthodiquement. Ceux qui résistent, osent tirer la sonnette d’alarme, sont systématiquement et méthodiquement éliminés.
Mohamed Abdoun