Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Ataf, a reçu un appel téléphonique du haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.
Selon un communiqué du ministère, l’échange téléphonique a porté sur la situation au Niger. En effet, les deux dirigeants ont eu un échange de vue et des analyses sur l’évolution de la situation dans ce pays frère et voisin, ainsi que ses répercussions sur toute la région sahélo-saharienne.
A l’occasion Josep Borell a informé le chef de la diplomatie algérienne des mesures approuvées par l’Union européenne à l’encontre des auteurs du coup d’Etat contre le Président nigérien Mohamed Bazoum.
D’autre part, les deux parties ont souligné « la nécessité d’unir les pressions politiques et diplomatiques pour assurer un retour à l’ordre constitutionnel en République du Niger à travers le retour de Mohamed Bazoum à son poste de président légitime du pays », ajoute le communiqué.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères a réitéré la conviction de l’Algérie dans la nécessité de prioriser la voie politique et diplomatique du fait que l’usage de la force rendra la situation plus compliquée, plus aggravante et dangereuse pour le Niger et l’ensemble de la région. Une conviction exprimée, hier, par le chef de la diplomatie algérienne à l’envoyé spécial Babagana Kingibe, du président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, en sa qualité d’actuel Président de la Communauté Economique des États d’Afrique de l’Ouest, Cédéao.
Salim Farouk