Eradication de certaines maladies
L’Algérie a obtenu des certifications de l’OMS
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Reforme Hospitaliere. Pr. Abderrahmane Benbouzid, a assuré, ce mardi matin dans son allocution d’ouverture des travaux de la conférence internationale sur les maladies infectieuses, que “l’Algérie a obtenu des certifications l’OMS de reconnaissance ses efforts consentis dans l’éradication de plusieurs maladies transmissibles”. Il a cité l’exemple de l’éradication du certificat d’éradication du virus incriminé dans la poliomyélite en 2016, celui du tétanos chez les femmes enceintes et les nouveau-nés en 2018 et le certificat d’éradication du paludisme en 2019.
Il a affirmé que le pays poursuit la cadence pour arriver à zéro cas rougeole et de trachome avant la fin de l’année 2022. Il a qualifié ces efforts d'”encourageants”, qui ont été atteints grâce à la détermination des professionnels du secteur de la santé et de la politique des pouvoirs publics.
D’autre part, le ministre de tutelle a défini les maladies infectieuses comme « des pathologies dont la prise en charge est pluridisciplinaire ». Dans ce contexte, il a appelé à proposer des stratégies ciblées pour prévenir les facteurs endogènes associés à l’émergence de nouvelles maladies bactériennes et virales.
Malgré les mutations épidémiologiques, les maladies infectieuses restent un problème majeur pour la santé publique. Les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent que ces maladies sont à elles seules responsables de 43% de la charge de morbidité en général. Leur élimination a donc de grands avantages sur la santé. et l’économie.
Évoquant la résistance aux antibiotiques, devenue un problème majeur menaçant la santé publique et nécessitant l’intervention de plusieurs disciplines, le ministre de la Santé a indiqué que cette résistance est apparue ces dernières décennies.
C’est là une contrainte qui entrave le traitement efficace de nombre d’infections émergentes ou réapparues, et donc qui constitue également – selon lui – “une menace pour la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement”, sachant que la résistance aux antibiotiques exige le recourir à des médicaments plus coûteux et prolonge la durée de la maladie et de l’hospitalisation en plus de son lourd fardeau pour la santé et la société.
Zohra Bensalah