Vingt-huit attaques terroristes ont été perpétrées, manquées ou déjouées dans l’Union européenne en 2022. C’est ce qui ressort-il du rapport en la matière d’Europol, publié récemment. Parmi ces attaques terroristes, seize ont abouti.
13 d’entre elles sont motivées par une idéologie anarchiste/de gauche, deux djihadistes d’essence islamiste et une de droite, à connotations racistes et raciale.
Ces attaques ont fait quatre morts dans l’Union, dont un en Belgique. Sur l’ensemble de du territoire européen, 380 personnes ont été arrêtées pour des infractions liées au terrorisme, majoritairement djihadiste.
Elles étaient 23 en Belgique: 22 liées au djihadisme, une à l’idéologie anarchiste de gauche. Sur la même année, 427 jugements ont été rendus dans le cadre d’affaires liées au terrorisme, toutes adhérences confondues, dans l’Union. En Belgique, 81 jugements ont été rendus amenant à 67 condamnations et 14 acquittements.
C’est dire que la lutte antiterroriste dans le Vieux continent est bien loin de son épilogue. C’est pourtant ce moment précis que vient de choisir la justice suisse pour se livrer à un inqualifiable révisionnisme, stigmatisant le choix judicieux de l’Algérie durant la décennie 1990, qui avait permis à l’Europe de ne pas face à des déferlantes terroristes et migratoire à ses frontières.
L’Algérie, aux prix d’énormes sacrifices, a sauvé, seule, toute cette région. Cela, au moment où des centaines de terroristes organisaient vertement des attentats sur notre sol, collectaient de l’argent, et acheminaient des armes, au nom de la… démocratie. Terrible aura été le retour de flamme. Et c’est loin d’être fini.
Kamel Zaidi