Abdelhak Kazi-Tani sénateur d’Oran : « c’est une loi équilibrée, qui offre beaucoup de perspectives »
Pour sa part, le rapporteur de la commission des finances et sénateur d’Oran Abdelhak Kazi-Tani, ex-président de l’APW d’Oran (RND), estime que le PLF 2021 est très équilibré, un projet qui a été repris, selon lui, avec moins d’impôts, et qui offre beaucoup de perspectives.
« Il faut dire que le contexte dans lequel cette loi a été élaborée est très difficile. C’est très difficile d’élaborer une loi à 40 dollars le baril de pétrole, et ce n’est même pas sûr que ce soit la valeur réelle que nous allons avoir comme recette. Il y a également un autre facteur négatif, en l’occurrence, la Covid-19 qui a mis à l’arrêt, toute la machine économique du pays.
Mais je dirais quand-même, que c’est une loi équilibrée. C’est une loi qui a gardé ses valeurs, pas d’augmentations de taxes sur les matières premières.
Mieux encore, il y a eu même la suppression de la taxe qui a fait couler beaucoup d’encre, et qui a suscité beaucoup d’intérêt chez les gens, à savoir la taxe sur l’environnement de 1500 dinars payables avec le contrat d’assurance chez les assureurs.
Celle-ci, a été substituée par la taxe sur l’eau minérale, bien que nous ne sommes pas d’accord, vu que l’eau minérale est très prisée durant cette période de coronavirus, mais les deux dinars, quand-même, c’est bien pour pour renflouer les caisses de l’Etat » a décortiqué exclusivement pour La Patrie News Abdelhak Kazi-Tani.
Dans le même ordre d’idée, notre interlocuteur affirme qu’en tant que rapporteur de la commission de finances depuis trois ans, cette loi a été reprise avec moins d’impôts.
« C’est une loi qui a beaucoup de perspectives, notamment avec la réforme que va connaitre le système fiscal, la numérisation du secteur, des réformes qui, à mon avis, vont introduire beaucoup d’éléments positifs dans l’avenir, notamment en matière de maitrise des outils de pilotage financier.
La réforme bancaire aussi, le ministre a parlé d’ailleurs de la présence de l’Algérie à travers des banques en Afrique et en Europ, une chose qui pourrait susciter des intérêts chez les opérateurs économiques » estime le sénateur d’Oran.
Yahia Maouchi