Ce qui devait arriver, arriva. Le PSOE de Pedro Sanchez, sanctionné une première fois le 29 mai passé à cause de gestion chaotique, de sa trahison de la cause sahraouie et de son inféodation au régime du Makhzen, vient à l’instant de perdre les législatives (de la dernière chance) destinée à sauver les meubles.
Le PSOE (parti socialiste ouvrier espagnol), que préside Pedro Sanchez, vient en effet de perdre sa majorité originelle après un dépouillement des bulletins de vote arrivé à 83 %. Le PSOE n’en est qu’à 153 sièges, alors qu’il lui en faut 175+1 pour garder cette majorité nécessaire à la formation d’un gouvernement.
En revanche, l’alliance PP-VOX en est à 169 sièges. Elle devance donc le PSOE avec une bonne longueur d’avance, mais ne dispose pas non plus de cette majorité lui permettant de former un gouvernement. S’il est fort probable que Pedro Sanchez sera balayé après son ambitieux coup de poker, de subtils jeux d’alliances et tractations de coulisses vont s’enclencher afin de former un nouveau gouvernement.
Le PSOE y laisse pas mal de plume. Assurément. Une source jointe en Espagne nous a assuré qu’il y avait de fortes chances que le futur gouvernement revienne à la légalité internationale et au respect du statut de Madrid en sa qualité de « puissance administrante » du Sahara Occidental, ayant pour responsabilité historique d’aider à la décolonisation de ce territoire non-autonome.
Nous y reviendrons…
El Ghayeb Lamine