Exclusif
Pr Bouzid Lazhari, président du CNDH, à LA PATRIE NEWS « C’est aux institutions élues de lever le moratoire sur la peine capitale pour les pédophiles »
Dans un entretien exclusif réservé à LA PATRIE NEWS par le président du conseil national des droits de l’Hommes, Pr Bouzid Lezhari, s’est montré fermement attachés à ses valeurs d’homme de loi pleinement engagé dans la défense des droits de L’homme.
Il a, ainsi, refusé de se prononcer formellement en faveur de la peine capitale à l’endroit des assassins pédophiles. Pour lui, en effet, chacun, et quels que puissent être ses crimes, est libre de présenter da défense comme il l’entend.
La justice, elle, est tenue de rétablir ces faits aussi odieux et inacceptables soient-ils, en toute objectivité.
La société n’en est pas moins tenue de protéger ses enfants, qui n’ont pas d’autres défenseurs que les instruments biens connus que sont la justice et les services de sécurité.
Pour lui, donc, toute levée de ce moratoire aussi nécessaire soit-elle, doit être décidées par les futures institutions élues que seront nos futures chambres parlementaires.
Et de rappeler un fait anecdotique qui a poussé l’Algérie à appliquer e moratoire : « il s’agit du double drame d’une mère de famille dont le fils, policier, avait été assassiné par des terroristes en 1993.
Or, son autre fils, terroriste quant à lui, avait été condamné à la peine capitale. Président de l’Etat de l’époque, avait épargné la vie de ce criminel pour ne pas infliger involontairement une double peine à cette mère éplorée.
C’est dire que le débat reste ouvert alors que la tendance lourde va dans le sens de l’exécutions sans délai de ces monstres pédophiles à visage humain pour le bien et la sécurité de nos enfants.
Le débat en revanche, semble clos s’agissant des avortements lorsque la vie de la future mère est mise en danger, ou qu’il s’agit de cas d’incestes avérés dont le « fruit » ne peut raisonnablement venir au monde.
M.A.