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Réunion à huis-clos du conseil de sécurité sur le Sahara Occidental : Le principe de référendum d’autodétermination retenu
Et la justice fut. La réunion à huis-clos de ce lundi du conseil de sécurité de l’ONU autour du processus de décolonisation du Sahara Occidental a reconduit les principes éléments de base ayant présidé depuis l’invasion criminelle de ce territoire par les troupes marocaines en 1975. Les participants ont tout d’abord écouté des rapports de présentation faits par Staffan de Mistura et Alexander Ivanko, respectives envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, et chef de la MINURSO (Mission des Nations-Unies pour le Référendum au Sahara Occidental). Des sources diplomatiques dignes de foi nous annoncent en exclusivité, et en toute priorité, que la majorité des présents ont insisté sur trois principes de base intournables. D’abord, il est question de « solution mutuellement acceptables », ensuite de « respect du droit à l’autodétermination du peule sahraoui », enfin de l’extrême préoccupation de beaucoup de présents concernant la grave détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés ». Ces derniers, tel que pointé maintes fois, se sont très gravement dégradés, au point où beaucoup d’acteurs et d’intervenants parlent désormais de « prison à ciel ouvert ». seuls deux membres permanents du conseil de sécurité, la France et les USA en l’occurrence, ont essayé de défendre, sans grand succès les thèses autonomistes du Maroc. Mais, le caractère illégal de cette option a empêché Paris et Washington de dérouler jusqu’au bout leur argumentaire, à tout le moins bancal et irrecevable. Bref, les conclusions et résultats de cette rencontre battent en brèche totalement les mensongères spéculations marocaines, visant à faire pression sur l’ONU, pour y imposer son fait accompli, basé sur une criminelle occupation coloniale. A défaite diplomatique marocaine est totale. Le principe de référendum d’autodétermination du peuple sahraoui reste la référence de base, et non pas le mort-né plan d’autonomie marocain. Mieux. Cette extrême et justifiée préoccupation concernant la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés est sans doute le prélude à l’imminente extension des prérogatives de la MINURSO à cette question cruciale. Nos sources reviennent pour expliquer que le Makhzen a péché par excès d’orgueil en plaçant la charrue avant les bœufs. Le retour de Donald Trump aux affaires ne pouvait en effet pas remettre en cause le principe US gravé dans le marrbre, qui est celui du respect du droit des peuples à l’autodétermination. Il n’en demeure pas moins qu’un demi-siècle d’occupation, de pillage et de souffrance ne saurait perdurer encore plus longtemps. Il est de ce fait impératif d’obliger Rabat à se plier au respect du droit international. Une résolution contraignante à l’endroit du Makhzen s’impose. Comme l’a été l’arrêt, exécutoire et définitif de la CJUE (Cour de Justice Européenne). Avis !
El Ghayeb Lamine