Extradition d’un ancien terroriste recherché : Les accords judiciaires algero-libanais portent leurs fruits
En remettant aux autorités algériennes un élément subversif recherché par le pays, le Liban confirme l’entrée en vigueur officielle des accords judiciaires passés entre les deux pays a la fin du mois de Février dernier. Durant cette période, le ministre de la justice algérienne s’était alors rendu à Beyrouth ou deux importants accords d’entraide judiciaire ont été signés en matière pénale et d’extradition de criminel. Abderrachid Tabbi et son homologue libanais ont ainsi comblé une lacune judiciaire qui empêchait les deux pays de pouvoir accéder aux demandes mutuelles d’extradition. Dans un communiqué publié a l’issue de cette rencontre, l’Algérie a fait savoir qu’il s’agissait d’assoir « les bases d’un accord qui s’inscrit dans le cadre des grands engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et qui tient compte des intérêts communs entre les deux pays et ses partenaires stratégiques ». Le garde des sceaux algérien avait quand a lui mit l’accent sur l’enjeu des accords signés car « aucun pays, aussi puissant soit-il, ne peut faire face seul aux manifestations de la criminalité sous ses diverses formes, notamment les crimes de corruption et de blanchiment et de détournement d’argent ».
L’individu remis aux autorités algériennes faisait l’objet d’un mandat d’arrêt lancé par les autorités judiciaires du pays qui le poursuivent pour appartenance à un groupe terroriste activant à l’étranger. ElHabib Lalili fait partie d’un groupe de cinq personnes recherchées pour les mêmes raisons. D’autres extraditions du genre pourraient être enregistrées dans un proche avenir.
Amel.Zineddine