Ferme reprise en main
Par Mohamed Abdoun
L’Algérie nouvelle, guidée de main ferme et assurée par le président Tebboune, est également cette Algérie qui gagne.
Plus présent et plus déterminé que jamais, le président a dû prendre le temps de réfléchir à chacune de ses priorités de l’heure, aux fins de les hiérarchiser selon les secteurs et domaines qui donnent l’air de battre de l’aile.
Le président, qui a dû tourner le dos à son premier gouvernement technocrate, face à l’échec consommé de plusieurs beaux parleurs et théoriciens en herbe, doit être en passe d’explorer la piste d’une gestion plus collégiale, à laquelle sont associé tous les partis politiques qui n’ont pas été associés de près à la gestion passée. Une gestion que le « hirak béni » a pacifiquement rejeté sans appel, et sans la moindre chance de rémission.
Le président, en totale osmose avec la société, et à l’écoute permanente de celle-ci, doit certainement préparer l’annonce de mesures tout aussi historiques que révolutionnaires à l’occasion de la célébration du premier anniversaire des gigantesques manifestations du 22 février.
Si le sort de cette APN, qui ne représente pas du tout la société algérienne, est scellé à l’avance, force est de supposer que les annonces et changements iront bien au-delà de cette dissolution, déjà tacitement prononcée par la rue.
En revanche, le gouvernement est attendu sur des défis majeurs, qui sont ceux de finir de combler le hiatus qui s’est créé depuis des années entre gouverneurs et gouvernés. Et ce n’est pas là une mince tâche avec les «ratés» cumulés par certains ministres, et la terrible crise socio-économique qui pointe à l’horizon.
Des ministres à l’image de Benbahmed, Belhimer, Benabderrahman, Benziane, Dahmoune et Boukadoum, qui ont dépassé de loin l’intégralité des attentes placés en eux, sont fortement souhaités.
L’étape actuelle, avec cette pandémie finissante, exige en effet un redémarrage sur les chapeaux de roues dans l’entreprise d’édification nationale. Nulle place ne doit être laissée à l’improvisation. Non plus aux balbutiements et aux premiers coups d’essai.
A côté de la relance économique tant attendue, et de cette impérieuse et rapide éradication des zones d’ombre, que le président Tebboune a été le premier à…. éclairer, ce qui dénote sa grande promiscuité avec le citoyen lambda et sa volonté d’améliorer ses conditions et son niveau de vie au quotidien, à côté de ces défis socioéconomiques de l’heure, il est nécessaire de réussir les prochaines élections législatives, en éloignant l’argent de l’action politique, et en donnant leur chance aux jeunes.
Dans cette Algérie nouvelle; tout ou presque, reste à faire. Un peu comme punir, et « remercier » ces ministres jaloux qui gênent volontairement les activités de certains PDG de nos plus grands complexes industriels. Place aux initiatives heureuses. Et aux compétences aussi…
M.A.