Festival international du film d’Imedghassen : Statut officiel confirmé
La décision de créer le Festival international du film d’Imedghassen a été publiée dans le numéro 11 du Journal officiel, officialisant ainsi la tenue de cet événement après quatre éditions au cours desquelles la jeune équipe organisatrice a travaillé avec acharnement pour offrir un espace distinctif au cinéma dans la ville de Batna.
Fondé en 2019 par la coopérative culturelle El Lamsa, le festival, dédié aux courts métrages, se tient annuellement, sa première édition remontant à mars 2021.
Le commissaire du festival, Issam Taachit, a souligné l’importance de cette reconnaissance officielle en déclarant :
« L’enregistrement officiel après quatre éditions réussies est un excellent résultat pour nous, comme l’a confirmé le président de la République dans ses discours de soutien aux initiatives cinématographiques des jeunes, et en accord avec les directives du ministre de la Culture et des Arts pour capitaliser sur cette réussite. »
Il a ajouté : « Ce statut officiel constitue d’abord un gain pour l’Algérie, car le festival est désormais entre de bonnes mains. Il est devenu une vitrine cinématographique internationale par excellence, et il nécessite le soutien des autorités compétentes pour maintenir et améliorer son niveau. »
Taachit a également évoqué la nécessité d’un budget annuel permettant d’élever le festival chaque année et de lui conférer une reconnaissance internationale, en déclarant :
« La volonté de donner un statut officiel à l’un des festivals de cinéma les plus performants du pays augmentera naturellement sa distinction et en fera le centre d’attention des réalisateurs et des artistes. »
Il a enfin affirmé que la création d’un événement cinématographique majeur dans la région des Aurès permettra de dynamiser la vie culturelle au cœur de l’Algérie, compte tenu de la rareté des festivals de cinéma dans les villes de l’intérieur. Ce dispositif offrira également l’opportunité d’introduire de nouvelles catégories, notamment des compétitions de courts métrages – fiction, animation, documentaires et Panorama des Aurès – ainsi qu’une compétition pour le long métrage algérien, en lice pour le Prix de la Critique du meilleur long métrage algérien.
Farid Haddouche