Finale de la Coupe du monde : France-Argentine, un choc des destins pour une troisième étoile
Dernier virage d’une Coupe du Monde de football, organisée avec brio par le Qatar. A l’affiche d’une finale qui s’annonce, pas comme les autres : France-Argentine. Les Bleus affrontent en effet, l’Albiceleste, ce dimanche, en finale du Mondial au Qatar. En jeu : un deuxième sacre consécutif historique pour la France, ou la consécration tant attendue de l’idole Lionel Messi. Ce serait à 16 heures, heure algérienne au stade de Lusail.
Une sacrée affiche, avec la bande de Lionel Messi qui rêve d’offrir ce Mondial tant attendu à La Pulga pour sa dernière participation dans la compétition, face aux troupes de Didier Deschamps qui veulent être sacrées meilleure équipe de la planète une deuxième fois de suite.
Lors des deux sacres de l’Argentine (1978 et 1986), le pays sud-américain a dû affronter une équipe ayant disputé la finale de l’édition précédente ; de bon augure, la France étant tenante du titre. Oui, mais les Bleus n’ont pas perdu contre le Danemark lors de la phase de groupes, comme dans toutes les compétitions qu’ils ont remportées (Coupes du monde 1998 et 2018, et Euros 1984 et 2000).
« C’est juste le dernier match, balaie le capitaine français, Hugo Lloris, loin de ces considérations. On veut tous écrire notre histoire, mais le plus dur est devant nous » Alors, qui de l’Albiceleste de Lionel Messi ou des Bleus de Kylian Mbappé va trouver les ressources pour soulever le trophée ?
Quel que soit le vainqueur, il entrera dans l’histoire du football. Un deuxième titre de rang pour les Bleus, ce qui n’est arrivé qu’à deux reprises (l’Italie en 1934 et 1938, puis le Brésil en 1958 et 1962), ou le sacre tant attendu de Lionel Messi, reprenant le flambeau un an après la mort de Diego Maradona. Vingt-deux joueurs – et plus si affinités, cinq changements possibles obligent – vont s’affronter dimanche. Deux équipes avides de boucler leur aventure en apothéose, et de marquer leur époque. Une seule repartira avec le trophée et une troisième étoile brodée sur son maillot (les deux nations sont à égalité, avec deux titres chacune) ; pour l’autre, l’immense stade de Lusail deviendra l’enceinte funeste d’un rêve brisé.
R.S/Agences