Fortement impacté par la pandémie : Total veut supprimes 700 emplois
Total envisage un plan de départs volontaires qui pourrait entraîner 700 suppressions de postes, a indiqué Thierry Defresne, délégué syndical central CGT Total raffinage pétrochimie.
«C’est au bas mot 700 postes qui ne seront pas remplacés sur 1400 à 1500 salariés potentiellement concernés par un départ», a précisé Thierry Defresne, confirmant des informations de presse.
La direction de Total a confirmé l’ouverture d’un plan de départs volontaires mais pas le chiffre de 700 suppressions de postes. Selon Thierry Defresne, il s’agit d’une «estimation basse» qui «pourrait grossir», dans le cadre d’un plan de départs lui-même élaboré dans le cadre du projet One Tech de Total, axé sur le développement des énergies renouvelables.
«Présenté comme nécessaire au renouvellement de la pyramide des âges, il prévoit le remplacement de postes sur les sites industriels, en recherche et développement et dans les métiers techniques mais pas au siège», a-t-il précisé.
Ce plan de départs volontaires a été lancé officiellement lundi 23 novembre. Un calendrier prévoyant trois réunions d’ici mi-décembre et éventuellement une quatrième en janvier a été proposé aux organisations syndicales, selon Thierry Defresne.
Un courrier de la direction des ressources humaines adressé aux salariés précise l’ouverture «d’une négociation au périmètre du Socle Social Commun à l’exception des sites de Donges et de Grandpuits qui font déjà l’objet de projets spécifiques».
Le plan de départs volontaires s’adresserait «aux personnes en fin de carrière», sur la base du «volontariat». «Les départs volontaires des personnes employées dans les sites opérationnels et dans les entités techniques et R&D de ce qui constituera la future entité One Tech donneront tous lieu à embauche (…).
À l’inverse, les départs volontaires des personnes employées dans les sièges (hors périmètre One Tech) ne seront pas, sauf cas particulier, compensés et ne donneront pas lieu à embauche», précise encore la direction de Total dans ce courrier.
Un départ en retraite anticipée est proposé «aux volontaires proches de la retraite des quelque 15 000 salariés sous contrats français du groupe, qui emploie au total environ 100 000 personnes dans le monde» et destiné «à ceux qui sont proches de la retraite et qui veulent bien partir.
Il est impossible de donner pour l’instant un chiffre, car les négociations serviront à définir ce que veut dire précisément ‘proche de la retraite’«, a précisé un représentant du groupe.
A.O