Fourniture de logiciels par l’entité sioniste à des gouvernements pour espionner les journalistes : Les géants de l’internet saisissent la justice US
Décidemment, la nouvelle année, même si elle n’a même pas commencé, s’annonce sur fond d’une guerre homérique entre les géants de l’internet.
Le tout, sans perdre de vue cette inquiétante persistance de la pandémie de coronavirus. C’est, du moins, ce qu’il faut en déduire à l’annonce du bras de fer dantesque qui vient d’éclater aux USA entre d’incontournables géants de l’internet.
En effet, Microsoft Corporation ( MSFT ) a rejoint un groupe de sociétés technologiques de premier plan qui ont déposé un mémoire auprès de la Cour d’appel du neuvième circuit des États-Unis à l’appui d’une poursuite intentée par la filiale de Facebook, Inc. ( FB ) WhatsApp Inc. contre le fournisseur de logiciels espions NSO Group Technologies Limited. Les sociétés qui unissent leurs forces pour déposer le mémoire sont Microsoft, les filiales Microsoft GitHub, Inc. et LinkedIn Corporation, Cisco Systems, Inc. (CSCO ), Google LLC, filiale d’ Alphabet, Inc. (GOOGL ) et VMware, Inc. ( VMW), plus l’Internet Association, un groupe commercial dont les membres comprennent un certain nombre d’entreprises technologiques de premier plan.
Microsoft a déposé un dossier juridique soutenant le procès intenté par l’unité Facebook WhatsApp contre le vendeur de logiciels espions NSO Group.
Les cosignataires du mémoire sont Cisco Systems, Google, VMware et Internet Association. Le logiciel Pegasus de NSO a été utilisé par des gouvernements pour espionner les journalistes et les militants des droits humains.
Le Maroc fait partie de ces gouvernements indélicats, comme le confirme le cas du journaliste marocain Omar Radi. Basé en Israël, NSO Group est le développeur et le vendeur du logiciel espion Pegasus, dont les clients seraient notamment les gouvernements d’Arabie saoudite, d’Éthiopie, du Maroc, des Émirats arabes unis, du Royaume de Bahreïn et du Mexique. Pegasus permet à l’utilisateur de monter des hacks furtifs dans les appareils utilisés par ses cibles, de suivre l’emplacement des victimes, de lire les messages, d’écouter les appels et de copier tout type de données sur ces appareils.
En ce qui concerne WhatsApp, Pegasus était si furtif qu’il pouvait être installé sur un appareil simplement en appelant cet appareil via WhatsApp.
Ali Oussi