France : Le déficit commercial “plombé” par la crise énergétique
Le commerce extérieur de la France, « continue d’être plombé par le haut niveau des prix de l’énergie », rapporte la presse spécialisée. « Sur les neuf mois de l’année, les prix ont augmenté par rapport aux neuf premiers mois de 2021 de 24,4% à l’importation et de 16,8% à l’exportation, pour des valeurs qui progressent respectivement de 27,5% et 16,7% », écrit ce mardi, l’APF citant les Douanes françaises.
En septembre, rappelle-t-on, «des importations qui continuent d’augmenter nettement et une croissance modérée des exportations ce mois-ci, expliquent ce recul», détaillent en effet, les douanes dans un document
Les importations ont ainsi culminé à 68,5 milliards d’euros, soit une hausse de 1,6 milliard d’euros, pendant que les exportations ont progressé de 700 millions d’euros, à 51,7 milliards
En cumul sur douze mois fin septembre, le déficit commercial français s’affiche au niveau jamais vu de 149,9 milliards d’euros, dans le sillage d’une dégradation continue des chiffres mensuels depuis la fin 2020.
Il a par ailleurs déjà largement dépassé sur les neuf premiers mois de l’année le record historique déjà établi l’an dernier à 85 milliards d’euros, ainsi que la barre symbolique des 100 milliards d’euros.
S’agissant de l’énergie, le solde de la balance commerciale s’est creusé à 12,5 milliards d’euros contre 11,7 milliards le mois précédent, sous l’effet d’une nouvelle hausse des importations de 6,7% après +9,6% le mois précédent.
Au mois d’août, le déficit commercial de l’Hexagone a établi un nouveau record, à 15,5 milliards d’euros, selon les données publiées par les Douanes.
Aussi, la France est, selon les économistes, confrontée à des défis structurels : chômage structurel élevé, faible compétitivité et endettement public et privé élevé.
« Les taux de chômage élevés, en particulier chez les jeunes, restent une préoccupation croissante pour les décideurs », relève-t-on.
Le taux de chômage, qui diminuait avant la pandémie, a atteint environ 8,1 % en 2021 et devrait augmenter à 8,3 % en 2022. Le Gouvernement Élisabeth Borne a ainsi, du pain sur la planche.
R.E